-
Après quatre années aux commandes, il est triste de rappeler que le gouvernement n'a tenu aucun des dix engagements contenus dans son programme
-
Commémoration du 50ème anniversaire de la tragédie de l’expulsion des Marocains résidant en Algérie en 1975
-
Séminaire international sur la lutte contre le piratage audiovisuel à l’approche de la CAN 2025
-
Le CNDH sensibilise à la cyberviolence à l'égard des femmes
Dans ce cadre, la députée parlementaire, membre du Groupe d’opposition ittihadie Aïcha El Gourgi a déploré les absences répétitives de certains membres du gouvernement en précisant qu’il a été constaté que dans un des pôles gouvernementaux composés chacun de dix ministres, seuls 5 parmi eux prennent part aux travaux des séances législatives, «ce qui est inadmissible», a-t-elle martelé.
Là-dessus, elle a mis l’accent sur l’impératif du respect dû à l’institution législative soulignant que le gouvernement se doit d’assurer une réactivité sérieuse et rationnelle à l’égard des questions sociétales essentielles soulevées par les représentants de la population.
Dans ce même sillage, la députée parlementaire a déploré avec virulence les absences répétitives de certains ministres aux travaux inscrits dans le cadre des missions de contrôle de l’institution législative, indiquant que certains parmi eux se trouvent dans les régions évoquées mais daignent répondre aux interpellations des députés à l'intérieur du Parlement.
Pour sa part, le député parlementaire usfpéiste Moulay El Mehdi Al Fatemi a interpellé le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences au sujet des effets des programmes gouvernementaux quant à l'intégration des jeunes dans le marché de l'emploi...
Le parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, a expliqué, à cet égard, que le gouvernement actuel a battu le record quant à la moyenne de l'absence de création d'opportunités d'emploi, d'autant que les programmes claironnés n'ont fait par contre que mettre en place un nombre exponentiel de jeunes chômeurs, poursuivis en justice pour leur non acquittement de leurs créances accumulées.
Le député El Fatemi a, par ailleurs, rappelé qu'un grand nombre de jeunes perçoivent des salaires mensuels inférieurs à 1500 dirhams sous prétexte de suivre une formation de six mois, considérant que cette situation traduit un état d'exploitation ignoble de la part des entreprises et appelant à assurer le contrôle de tels agissements.
Quant à la députée ittihadie, Atika Jebrou, elle a interpellé, pour sa part, le ministre de l’Emploi quant à l'absence de contrats d'emploi stables et continus au profit des jeunes, mettant l’accent sur l'importance extrême de définir les aboutissements psychologiques et sociaux quant à la mesure de la réalisation de l'équilibre convoité.
Jebrou a indiqué, dans cette même veine, que le mode d'emploi contractuel est souvent instable et n'est pas à même de réaliser l'équilibre dans la société mais plutôt constitue des solutions de colmatage loin de préserver les jeunes en quête d'emploi. De ce fait, elle a mis l'accent sur la nécessité de préserver les salariés et garantir leur stabilité professionnelle.
D'autre part, le député parlementaire usfpéiste Abdelghani Meqdad a interpellé la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, chargée de la Pêche maritime au sujet de la création d'un port de pêche traditionnelle dans la région d’Oualidia.
Le parlementaire ittihadi a indiqué que cette région abrite une catégorie remarquable de professionnels de la pêche traditionnelle tout en précisant que cette catégorie se trouve contrainte de partir vers d'autres provinces pour pouvoir exercer son activité dans de meilleures conditions...
Dans ce même ordre d’idées, le député parlementaire, membre, quant à lui, du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, Mohamed Aberkane, s'est enquis auprès de la secrétaire d'Etat en charge de la Pêche maritime des difficultés rencontrées par les acteurs du secteur de la pêche maritime, appelant, par là, à rechercher des solutions pratiques à même de faire face aux contraintes dont pâtissent ces professionnels.
Le député parlementaire usfpéiste, Hamid Eddarrek, a, pour sa part, attiré l'attention de la secrétaire d’Etat sur les difficultés auxquelles font face les professionnels de la pêche traditionnelle de la commune d’Oued Laou de la province de Tétouan, en réclamant la création d'un port de pêche dans la région.
Rachid Meftah










