Décidément, aucun effort de désinformation, de mystification, de falsification des faits et d’intoxication médiatique n’est épargné de la part de la junte militaire qui use pleinement et crapuleusement de l’arme de la contrainte et de l’oppression pour guider l’action des acteurs-marionnettes politiques algériens et orienter les décisions et positions d’Alger quant aux relations internationales tant régionales et continentales que mondiales. Faisant recours, outre les organes de presse et d’information dont disposent exclusivement les dirigeants du pays, aux réseaux sociaux et à des parties douteuses, rompus au faux et à l’usage de faux, Alger persiste dans ses manœuvres aventurières qui dénotent d’une perte totale de boussole diplomatique rationnelle. Ace propos, l’agence de presse argentine « Alternative Press Agency » met l’accent sur « la sale campagne de désinformation, avec falsification de documents» orchestrée, sans vergogne, par l’Algérie sur les réseaux sociaux qui « suscite inquiétude et rejet dans le monde ». Le média argentin évoque les « fake news » propagées par l’intermédiaire de l’agence de presse officielle algérienne APS qui ont provoqué l’ire du président de la « Tanzania Peace Fondation »l’obligeant à « dénoncer la manipulation de la résolution finale du séminaire international organisé à Dar Es-Salam en Tanzanie » et la falsification de sa signature et du logo de ladite fondation sur des documents apocryphes, diffusés sur les réseaux sociaux parle gouvernement algérien, dans le but, bien entendu, de minimiser la portée géostratégique et diplomatique des recommandations de ces assises. L’agence de presse argentine fait observer, à cet égard, que « la falsification de la réalité, les exagérations et les mensonges sont des procédés auxquels l’Algérie et ses subordonnés du Polisario recourent habituellement ». Par ailleurs, «Alternative Press Agency » met l’opinion publique mondiale en garde contre les agissements et manœuvres malintentionnés des responsables algériens et alerte que « le monde doit suivre attentivement cette escalade de l’hostilité mise en œuvre par Alger pour prévenir les risques qui pèsent sur la sécurité et la stabilité régionales et dissuader les actions provocatrices de l’Algérie ». D’autre part, le site d’information argentin « Eldesafio semanario », s’appuie sur les données précises et juridiquement établies contenues dans le rapport du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, adressé au Conseil de sécurité de même que sur les vérités historiques révélées parle responsable onusien, pour mettre en avant la responsabilité avérée des dirigeants algériens et de leurs protégés du Polisario « dans l’instabilité de la région et le blocage du processus de paix ». Dans le même ordre de réflexions, le média argentin revient, quant à lui, sur les conclusions des séminaires organisés en Tanzanie et en République démocratique du Congo, lors desquels d’éminents observateurs, chercheurs et experts politiques universitaires ont souligné la nécessité impérieuse de l’expulsion urgente de la pseudo « rasd » de l’Union africaine, un acte qui corrigera « une injustice historique » et permettra à l’organisation panafricaine de retrouver son prestige et sa crédibilité internationale. En effet, pour rappel, les participants à ces assises ont franchi le pas et confondu les quelques pays africains qui n’osaient même pas soulever la présence incohérente et inopportune de cette entité fantoche parmi les Etats membres de l’Union africaine, souverains et jouissant de tous les attributs légaux du statut d’Etat, de crainte de subir les représailles économiques éprouvantes de l’Algérie, cette « puissance » africaine gazière et pétrolière. Au terme de profonds examens basés sur des rétrospectives historiques pertinentes de la genèse du conflit régional artificiel autour du Sahara marocain, les conclusions desdits séminaires ont porté un coup dur traduisant l’échec cuisant de l’Algérie dans « ses croisades continues contre le Maroc et contre sa souveraineté », en dépit de la mobilisation de son appareil diplomatique qui n’hésite pas à recourir à des pratiques crapuleuses et de ses ressources économiques lorsqu’elles ne sont pas dilapidées ou détournées par ses maîtres galonnés. A cet égard, un autre site d’information argentin « Voces del Parlasur », spécialiste des problématiques politiques et économiques du sud, se fait, pour sa part, l’écho des preuves historiques(tangibles) exposées abondamment par les participants étayant sans aucune équivoque la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces sahariennes, preuves relevées notamment par Fahmi Said Ibrahim, ancien ministre comorien des Affaires étrangères. Ce dernier site rappelle que l’implication de l’Algérie dans ledit différend «s’est manifestée sur les fronts diplomatique, juridique, financier et militaire depuis la genèse de ce conflit régional. Il est clair que le Polisario ne doit sa survie qu’à l’Algérie, qui le soutient », a souligné, notamment, en marge du séminaire de Dar Es-Salam, le politologue rwandais Ismaël Bouchanan, professeur de sciences politiques à l’Université du Rwanda. Là-dessus, deux autres médias locaux, « Agencial egislativa » et « Eltribunoro sarino » relèvent que « les experts africains, dont des hommes politiques, des universitaires, des économistes, des représentants du secteur privé et des membres éminents de la société civile, ont souligné à Kinshassa l’impératif absolu d’expulser la «rasd » de l’Union africaine, une mesure qui constituera une avancée institutionnelle au service de l’unité africaine ». Les deux médias mettent l’accent sur « l’échec des croisades continues menées par l’Algérie contre le Maroc et contre sa souveraineté nationale que personne n’apprécie ». L’ensemble de ces médias argentins s’accordent, en outre, à mettre en relief le développement permanent et soutenu observé dans les provinces du Sud du Maroc dans tous les domaines et tous les secteurs, économiques, sociaux infrastructurels, culturels, tout en évoquant la participation massive des habitants de ces provinces aux élections de septembre dernier qui montre qu’ils « exercent leur liberté économique, culturelle et politique dans un environnement émancipateur ». Tous ces témoignages et constatations, soulevés par différents médias et organes de presse, puisés dans de profondes analyses, des conclusions logiques et pertinentes d’assises régionales et venus de l’une des plus grandes puissances de l’Amérique latine, l’Argentine, pays réputé pour son histoire ancestrale et sa culture variée, riche et universelle, confortent le Maroc dans sa position légitime quant à la cause de son intégrité territoriale. N’en déplaise aux maîtres d’Alger.