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A titre de rappel, ce scandale des gratifications et primes accordées sans raisons objectives à une cinquantaine de cadres de Barid Al Maghrib, qui plus est des contractuels, avait même fait son entrée au Parlement. Mardi, 13 juillet, lors d'une séance consacrée aux questions orales, Abdelhamid Fatihi, président du Groupe fédéral de l'unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers, s'en était chargé dans le cadre d'une interpellation.
Il avait à ce sujet souligné que la décision de faire grève le 16 juillet avait eu pour objectif final la protection des deniers publics de cette institution au moment où cette dernière manque énormément de moyens à même d'assurer un meilleur service public.
L'intervenant avait également indiqué que la colère des postiers trouvait - et trouve encore- sa justification dans la prodigalité exagérée de la Direction de Poste Maroc qui a décidé d'octroyer une somme de 4.330.000 DH, sans raisons objectives et sans respect des procédures en vigueur, à 50 de ses cadres.
Tout en rappelant que les salaires de ces nouveaux pontes de la Poste qui dépassent de loin les salaires des parlementaires s'élèvent à 5,6 et 7 millions de centimes nettes, outre les primes annuelles, il avait tenu à préciser que le chiffre d'affaires de cette institution ne dépasse pas 1 milliard 400 millions de dirhams. Ces gratifications semblent dépendre du bon vouloir de la Direction générale. Ni productivité ni rendement ne sont en effet entrés en ligne de compte pour donner à chacun ce qui lui est dû. Particulièrement à ces milliers d'hommes en bleu qui s'acquittent de leur mission dans des conditions difficiles, dans les bureaux des postes ou dans des régions lointaines, sans lesquels nulle création de richesse n'aurait été possible au sein de Poste Maroc. L'institution semble persévérer sur la même voie comme en atteste la décision des postiers de faire grève à partir du 7 septembre.
Dans leur communiqué, ces derniers réitèrent leur demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour protéger les deniers publics et leur rendre justice.