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Les violences psychologiques en tête des violences faites aux femmes
L’enquête de l’ONS relève également que les écarts et les disparités entre les différentes catégories de la population algérienne ne font que s’élargir.
La population la plus aisée de la société, représentant 20%, accapare 40 % des dépenses annuelles des ménages, soit une dépense 7,4 fois supérieure à celle de la population la plus défavorisée, durant la dernière décennie. L’enquête décennale a montré également que, pendant la période allant de 2000 à 2011, 80 % de la population s’est partagé 60% du total des dépenses.
Dans cette Algérie où les classes sociales vulnérables ne profitent pas d’une manne pétrolière qui a été mise au service des ambitions hégémonistes du régime, les riches deviennent plus riches et les pauvres ne voient pas leur pouvoir d’achat s’améliorer même s’il y a un eu un «rattrapage» des salaires touchant les travailleurs de la Fonction publique.
Cette réalité perçue aussi bien par les experts, les économistes que les citoyens lambda, ne semble pas avoir convaincu la nomenklatura algérienne de changer quoi que ce soit dans sa conduite. Le sommet hiérarchique, en déphasage avec la base, continue de dilapider les deniers publics en réservant une enveloppe budgétaire conséquente, évaluée à 250 milliards de dollars par certains spécialistes cités par la presse algérienne, à des affidés, en l’occurrence le Polisario, dont la seule raison d’exister, n’est autre que de nuire au Maroc et d’attenter à son intégrité territoriale.
Les dirigeants algériens n’arrivent pas encore à comprendre que la véritable bataille est celle du développement économique, la lutte contre la pauvreté et la marginalisation, l’intégration économique des pays du Maghreb.
Cette intégration économique maghrébine qui devrait être perçue comme un moyen de gagner en indépendance économique et de développer des échanges mutuellement avantageux entre les pays de la région, est, a contrario, reléguée aux calendes grecques et le taux des échanges entre pays de l’UMA n’est que de 2% alors que la moyenne des échanges au sein des zones économiques internationales est de 40%. Jusqu’à quand ?










