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Lors d'une rencontre tenue au siège du gouvernement régional basque avec la directrice générale des affaires extérieures du gouvernement régional du Pays Basque, Leyre Madariaga Gangoiti, qui était accompagnée de la directrice générale des droits de l'Homme de l'exécutif régional, Monica Hernandez, la délégation marocaine s'est assurée du soutien de ses interlocuteurs qui lui ont affirmé que toute violation des droits de l'Homme ou atteinte à la liberté d'expression aura une réponse de la part de l'exécutif régional basque à travers les canaux officiels.
La responsable basque a mis en avant l'importance de ce genre de rencontres qui visent en particulier à dévoiler les violations des droits de l'Homme et à faire entendre la voix des victimes des abus, sous toutes leurs formes, notant que cette initiative leur a permis d'écouter les témoignages et les revendications des victimes des crimes et exactions commis par les tortionnaires du Polisario et de s'arrêter sur les graves violations des droits de l'Homme, car, selon elle, ces droits constituent des lignes rouges qui ne doivent pas être franchies.
Elle a, à cet égard, souligné la détermination de l'exécutif régional basque à soutenir toutes les questions liées aux droits de l'Homme, afin de protéger et de défendre ces droits, en particulier ceux liés aux libertés de circulation et d'expression, et de lutter contre toutes les pratiques qui leur portent atteinte.
Pour sa part, la directrice générale des droits de l'Homme de l'exécutif régional, Monica Hernandez, a mis en avant l’importance de cette rencontre, qui lui a permis de prendre connaissance des souffrances endurées par les victimes du Polisario et les atrocités et tortures qu'elles ont subies dans les camps du Tindouf, en territoire algérien.
Monica Hernandez a affirmé que la Direction générale des droits de l'Homme de l'exécutif régional veillera à étudier tous les aspects liés au dossier qui leur a été présenté par la délégation de la société civile des provinces du Sud, qui contient des photos et des documents qui renseignent sur les exactions commises par le Polisario à l'encontre des civils sahraouis, ainsi que des nombreux cas de disparition et de sévices subis.
Par ailleurs et lors d'une rencontre tenue au siège du Parlement régional basque avec la délégation des provinces du Sud du Royaume, les membres de la commission des droits de l'Homme de ce Parlement, Gloria Sanchez Martin et Miren Gallastegui Oyarzabal, ont condamné avec force les multiples formes d’abus psychiques et physiques, la violence et le déni des droits humains les plus élémentaires auxquels sont assujettie les populations séquestrées dans les camps de la honte.
Les députées du Pays Basque, membres du groupe du Parti socialiste basque (PSE), ont ainsi déploré le calvaire enduré par les Sahraouis séquestrés dans les camps et dénoncé les exactions et atrocités commises par les tortionnaires du Polisario qui portent gravement atteinte aux droits de l'Homme.
Elles ont, en outre, réitéré l'engagement de leur groupe parlementaire à lutter pour la protection et la défense des droits humains, œuvrer en faveur de la remise en liberté des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf et à informer toutes les institutions concernées par la question des droits de l'Homme dans la région sur les cas des victimes du Polisario, tout en essayant de trouver les mécanismes nécessaires pour appuyer cette cause.
Dans une déclaration à la MAP, Sanchez Martin a salué cette initiative qui a été, selon elle, une occasion pour connaître la réalité de la situation des Sahraouis séquestrés dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf, et s'arrêter sur les multiples formes d’abus, les violations et le déni des droits humains les plus élémentaires auxquels sont assujetties les victimes.
«Des témoignages accablants qui nous ont été présentés par les membres de la délégation de la société civile des provinces du Sud du Royaume, qui sont eux-mêmes des victimes des crimes commis par les tortionnaires du Polisario, nous ont permis de prendre connaissance des différentes formes de torture et leurs conséquences sur la vie des victimes, ainsi que des nombreux cas de disparition et de sévices commis par les séparatistes», a-t-elle relevé.
Idem pour le défenseur du peuple de la communauté autonome espagnole du Pays Basque, Manuel Lazertura Rodriguez, qui a dénoncé, mardi à Vitoria Gasteiz (nord), les crimes «extrêmement graves» commis par les tortionnaires du Polisario à l'encontre des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie.
«Nous allons examiner le dossier détaillé qui nous a été présenté par le président de l'Association des portés disparus du Polisario (APDP), Dahi Aguai, sur les cas de torture et de disparitions forcées perpétrées par le Polisario dans les camps de Tindouf, pour voir la possibilité d'une intervention de notre institution», dont la mission principale est de protéger et de défendre les droits de l'Homme, a déclaré à la MAP, Manuel Lazertura Rodriguez, en marge d'une rencontre tenue au siège de l'instance avec une délégation de la société civile des provinces du Sud du Royaume.
Le défenseur du peuple du Pays Basque a tenu à saluer les efforts déployés par le Maroc pour parvenir à une solution au différend régional artificiel autour du Sahara marocain, assurant que l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume est une solution idoine à cette question.
Après avoir mis en avant l'expérience réussie du Pays Basque en tant que région autonome du Royaume de l'Espagne, Lazertura Rodriguez a souligné que l'offre d'autonomie proposée par le Maroc et saluée par la communauté internationale est une solution viable et crédible au différend régional autour du Sahara.
A signaler que la délégation de la société civile des provinces du Sud était composée des présidents de l'Association des portés disparus au Polisario (APDP), Dahi Aguai, et de l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme, Ramdan Masoud, ainsi que de Jmaiaa Yassine et de Mohamed Mokhtar Al Alyin, tous victimes de la torture et la séquestration.