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Le comité exécutif a accepté à l'unanimité cette recommandation", a indiqué lors d'une conférence de presse le président du CIO Thomas Bach. "Des discussions plus détaillées vont maintenant débuter avec Brisbane", a poursuivi M. Bach qui n'a pas donné de calendrier pour la prochaine étape de ce processus. La ville hôte des JO-2032 pourrait être désignée lors de la session du CIO programmée juste avant les JO de Tokyo (23 juillet-8 août), en juillet prochain.
La candidature australienne est articulée autour des villes de Brisbane et de Gold Coast, sur la côte Est du pays, qui ont l'énorme avantage de disposer d'infrastructures sportives déjà existantes, un pointfort aux yeux du CIO déterminé à réduire le montant --disproportionné ces dernières années comme à Londres pour les JO-2012, Sotchi (Russie) pourlesJO2014 d'hiver etTokyo en raison du report d'un an à cause de la pandémie de coronavirus -- des factures olympiques. Gold Coast a ainsi organisé en 2018 les Jeux du Commonwealth, tandis que Brisbane, déjà candidate à l'organisation des JO-1992, revendique 21 sites sportifs mobilisables. La candidature australienne bénéficie également du soutien de John Coates, président du comité olympique australien et influent vice-président du CIO. L'Australie a déjà organisé les Jeux olympiques à deux reprises, en 1956 à Melbourne et en 2000 à Sydney. Outre la candidature australienne, le CIO a enregistré "l'intérêt d'un certain nombre de parties", a assuré Thomas Bach, sans les chiffrer ni les identifier. "Ce n'est pas une décision contre les autres candidatures, c'est une décision en faveur d'une candidature", a insisté le patron du CIO. L'Allemagne avec la région de Rhénanie du Nord-Westphalie a fait part de son intérêt pour l'organisation desJO-2032, mais n'a finalement pas entamé de discussion avec le CIO. Le Qatar, l'Inde et l'Indonésie auraient été également sur les rangs.
L'attribution des JO-2032 est la première qui se déroulera selon un mode d'élection adopté en juin 2019 pour contrer la désaffection des villes à accueillir l'événement olympique et réduire les frais de candidature. Pour les JO-2024, le CIO avait ainsi vu Rome, Hambourg et Budapest retirer successivement leurs candidatures, laissant seulement deux villes encore en lice, Paris et Los Angeles, au grand dam de Thomas Bach qui avait alors regretté que le processus de candidature "produisait trop de perdants". Le CIO avait procédé en septembre 2017 à une double attribution avec les JO-2024 revenant à Paris et ceux de 2028 à Los Angeles. Le CIOa depuis mis en place une commission dite de "futur hôte" qui a pour mission d'"étudier, susciter et suivre l'intérêt pour les futures éditions des JO". Elle est présidée par la Norvégienne Kristin Kloster Aasen et ses membres, au nombre de neuf, dont le Canadien Richard Pound, ne font pas partie de la commission exécutive du CIO, ni sont ressortissants d'un pays d'une partie intéressée. L'attribution des JO-2032 à Brisbane n'est "pas une affaire conclue", a toutefois prévenu Kristin Kloster Aasen. Avant de reconnaître les qualités du dossier australien: "C'est un projet très avancé, qui a été mis en place depuis longtemps et qui bénéficie du soutien des autorités (...) Il y a beaucoup de critères qui correspondent à ce qu'on attend", a-t-elle conclu. "C'est une étape importante", s'est félicité John Coates, mais "il est évident pour nous que nous devons continuer à travailler dur", a-t-il ajouté.