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«Il ne faut pas oublier que nous sommes devant le cas d’une radio récidiviste. Le cahier des charges avait déjà été violé une première fois en novembre 2007 au cours de Libre antenne puis une seconde fois en septembre 2008 toujours dans Libre antenne qu’anime le même Momo. Des sanctions avaient alors été prononcées contre cette radio, notamment une suspension de diffusion», rappelle un Sage.
Le 12 février dernier, les Sages de la HACA ont tenu réunion avec le Pdg de Hit Radio. Des remarques lui ont été officiellement faites sur la tranche matinale «Morning Momo». «Nous avons demandé à Younes Boumehdi de prendre les mesures nécessaires pour que soit évité tout dérapage. D’autant que cette émission est diffusée en direct à l’heure du petit déjeûner du jeune public qui s’apprête à se rendre à l’école», précise notre interlocuteur.
Le caractère de la récidive a fortement pesé dans la décision de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle. Son application est d’ailleurs immédiate, dès sa réception par les dirigeants de Hit Radio.
«Hit Radio» est née avec la première vague des radios libres autorisées au Maroc. Son ton libéré et son adaptation au jargon labélisé jeunes lui ont assuré un certain succès auprès de la jeunesse marocaine. Ce qui peut donner le vertige. La lourde sanction qui vient de la frapper donne aujourd’hui sérieusement à réfléchir sur les devoirs et la responsabilité de la radio à l’endroit du public et de la société. Une réflexion que les Sages de la HACA- qui ne doivent pas s’ériger uniquement en gendarmes du temple audiovisuel- sont invités à mener pour accompagner les radios privées et, surtout, préserver l’aventure de la libéralisation.











