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A Gaza, les secours font état de tirs israéliens meurtriers en marge de distributions d'aide
Citant des "sources haut placées" ayant requis l'anonymat, le quotidien indique qu'un responsable du ministère des Affaires étrangères turc et un envoyé spécial du Premier ministre israélien devraient se rencontrer dimanche -- sans préciser où -- pour annoncer la normalisation totale des relations, marquant la résolution d'une grave crise de six ans entre les deux pays.
Les relations diplomatiques, sans être rompues, avaient été abaissées avec le retrait des ambassadeurs et le gel de la coopération militaire après l'assaut mené par des commandos israéliens contre le Mavi Marmara, un navire affrété par une association humanitaire turque, dans lequel dix Turcs pro-palestiniens avaient été tués.
Le bateau faisait partie d'une flotille internationale chargée d'aide humanitaire pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.
Ankara avait posé trois conditions à une normalisation : des excuses publiques pour l'assaut, des indemnisations financières pour les victimes et la levée du blocus imposé par Israël à Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste politico-militaire palestinien Hamas. Les deux premières ont été partiellement satisfaites.
L'accord de normalisation entre la Turquie et Israël devrait être formalisé en juillet par les deux pays, et la réconciliation entérinée avant la fin juillet avec la nomination d'ambassadeurs, ajoute le Hurriyet.
Une normalisation avec Israël interviendrait alors que la Turquie vient d'envoyer des signaux montrant sa volonté de sortir de son isolement sur la scène internationale.
Vendredi, le nouveau Premier ministre Binali Yildirim a ainsi adressé des signes d'apaisement en direction de plusieurs pays voisins de la Turquie, mentionnant notamment Israël, la Russie ou l'Egypte.
"Il ne peut pas y avoir d'inimitié permanente entre ces pays qui bordent la Méditerranée (ou) la mer Noire", a déclaré M. Yildirim dans une interview publiée par le quotidien Hurriyet.