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M. Benchemsi a estimé que cette décision était injuste et ne reposait sur aucune justification légale. D’après lui, les responsables ont interdit que les 100.000 exemplaires des deux publications soient distribués en s’appuyant sur l’article 77 du Code de la presse, et sur l’article 41 qui interdit toute atteinte à la personnalité du Roi. Il s’étonne et se demande où se trouvait cette atteinte, surtout que les deux publications ont voulu montrer l’image positive de la Monarchie après dix ans de règne de SM le Roi Mohammed VI.
Ahmed Réda Benchemsi pense que cette censure est absurde, avant d’ajouter que la logique qui l’a sous-tendue le dépasse.
Il a également souligné que le sondage mis à l’index a été effectué par une société de sondage marocaine, avec des chercheurs marocains, et en partenariat avec le journal français « Le Monde », sur un échantillon de 1008 personnes.
Il a, néanmoins, jugé la situation des libertés au Maroc comme étant bonne, par rapport à d’autres pays en voie de développement. Mais il pense que ces libertés ne sont pas suffisamment garanties. « La marge des libertés s’élargit, mais elle se rétrécit aussi assez vite », a-t-il déclaré avant d’ajouter que la saisie des deux numéros de TelQuel et de Nichane “affectera pas l’image de la démocratie au Maroc”.