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Driss Lachgar qui y assistait aux côtés du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, du président du RNI, Salah Eddine Mezouar et du secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah, n’a pas laissé passer l’occasion de mettre les points sur les i pour souligner que la priorité doit être donnée à cette opérationnalisation de la Constitution qui se fait toujours attendre.
Il a rappelé de ce fait que sur les dix sessions législatives prévues, trois ont d’ores et déjà eu lieu, mais il n’y a en tout et pour tout que l’adoption d’une seule et unique loi concernant la nomination aux hautes fonctions. Tout en critiquant la méthodologie qui a servi à passer ladite loi, Driss Lachgar a annoncé que cette méthodologie ne rassure nullement quant à une quelconque volonté du gouvernement pour l’opérationnalisation de la Constitution de manière démocratique. Et pour cause, l’Exécutif a préféré ne pas opter pour une méthodologie participative qui doit passer inéluctablement par le dialogue non seulement avec la majorité, mais aussi avec les composantes de l’opposition, comme cela se passait du temps des gouvernement précédents, a-t-il tenu à préciser. L’opposition, a-t-il fait remarquer, n’a pris connaissance du projet de loi relatif à la nomination aux hautes fonctions qu’à travers la commission de justice, de législation et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants.
Selon le Premier secrétaire de l’USFP, cette approche en est la preuve de la détermination du gouvernement actuel d’agir de manière unilatérale aux antipodes des dispositions de la Constitution.Dans ce cadre, Driss Lachgar a fait savoir que la Cour constitutionnelle, garante des droits des institutions, de la démocratie et d’équilibre ainsi que des relations entre la majorité et l’opposition tarde à voir le jour, alors que le gouvernement actuel est aux commandes depuis presque un an et demi.
Par ailleurs, les interventions du président du RNI, Salah Eddine Mezouar et du secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah ont mis en exergue l’importance des lois organiques, de l’approche participative et des lois les accompagnant, loin de toute surenchère politique, car c’est de l’intérêt et de l’avenir du Maroc qu’il s’agit. Un Maroc démocratique appelé à parachever dans les brefs délais son arsenal constitutionnel et législatif .