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Le responsable onusien, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, avait cependant tenté en vain ces derniers jours de donner suite à un accord de principe prévoyant la libération avant le Ramadan, qui a commencé ce lundi, de la moitié des prisonniers détenus par les deux camps.
"Au comité des prisonniers, un accord a été conclu sur la libération inconditionnelle des enfants", a déclaré le médiateur de l'ONU dans un communiqué.
Cet accord, s'il est mis à exécution, serait le premier résultat concret des pourparlers de paix entamés le 21 avril à Koweït entre les rebelles Houthis alliés aux partisans de l'ancien président déchu Ali Abdallah Saleh et accusés de liens avec l'Iran, et le gouvernement, soutenu par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite. Cette coalition a contesté dimanche un récent rapport de l'ONU l'inscrivant sur une liste noire des parties violant les droits des enfants.
Dans son rapport annuel sur le sort des enfants victimes de conflits armés en 2015 dans 14 pays, l'ONU a relevé que la coalition dirigée par Ryad était responsable à 60% du bilan de 785 enfants tués et de 1.168 mineurs blessés au Yémen.
Les négociations de Koweït ont été mises à mal ces derniers jours par le bombardement samedi d'un marché de la ville yéménite de Taëz (sud-ouest), assiégée par les rebelles.
L'attaque, qui a tué 11 civils et blessé des dizaines d'autres, témoigne de la fragilité de la trêve, constamment violée depuis son entrée en vigueur le 11 avril à l'initiative de l'ONU. Ould Cheikh Ahmed a "condamné" un acte "immoral", commis "en dépit de la cessation des hostilités".
Il a cependant assuré que les négociations se poursuivraient durant le Ramadan.
De profonds désaccords persistent entre les belligérants, le camp rebelle exigeant notamment la mise en place d'un cabinet de transition consensuel alors que le gouvernement actuel souligne qu'il est légitime.