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De nombreux ingénieurs appartenant à divers secteurs publics ont pris part à ce sit-in, ce qui a suscité l'intérêt et le soutien, de l'opinion publique, à ce corps de métier dont l'apport est essentiel pour le développement économique et social du pays.
Il est à rappeler que parmi les revendications présentées au gouvernement par l'Union nationale des ingénieurs marocains sous forme de mémorandum, figurent la création d'un Conseil national destiné à se pencher sur la formation continue des ingénieurs au Maroc, la création d'un fonds spécial réservé à cette formation dont le financement provient des partenaires professionnels et du secteur public. Le cahier revendicatif comporte également l'établissement d'une déontologie de l'exercice de la profession d'ingénieur en plus de l'utilisation de la compétence d'ingénierie marocaine dans la prise de décision relative aux chantiers ouverts à l'ingénierie et à la technologie.
En plus de ces points que l'on peut considérer comme légitimes dans le sens où ils doivent servir le pays, le projet de mémorandum met l'accent sur la situation administrative des ingénieurs, entre autres, la structuration du secteur, l'amélioration des conditions matérielles et la réforme du système des retraites. Enfin, l'UNIM réclame l'institutionnalisation et l'organisation du dialogue social.
Soulignons qu'un second sit-in s'est déroulé dans les mêmes conditions et à la même place, le jeudi 24 juin 2010.