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Selon le texte rendu public lundi 1er juin, l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.
Bien que cette décision de justice concerne un cas spécifique, à savoir le drapeau national des îles Canaries (drapeau des sept étoiles vertes) qui a été reconnu par le conseil municipal de Santa Cruz de Tenerife le 30 septembre 2016 comme l'un des symboles du peuple canarien, elle pourrait également s’appliquer à d’autres drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario.
« Tout citoyen a le droit de s’appuyer sur cette décision pour dénoncer devant les tribunaux espagnols le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un « Etat», nous a précisé Moussaoui El Ajaloui, affirmant qu’il faut appliquer les principes du droit international à tout ce qui a trait aux relations des institutions de l’Etat espagnol avec des entités non étatiques comme la fantomatique « RASD », qui « n’est reconnue ni par l’Etat espagnol, ni par aucun pays européen ».
Moussaoui El Ajlaoui nous a également affirmé qu’il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » à propos de la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique pour que cette entité fantasmagorique ne soit pas en mesure d’influencer la position de l’Etat espagnol concernant la question du Sahara.
A preuve, Podemos (parti de gauche radicale qui fait partie actuellement de la coalition gouvernementale) a été contraint de s’aligner sur la position officielle de l’Etat espagnol relative au Sahara qui demeure la même quelle que soit la couleur politique du gouvernement.
« C’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques», a noté le chercheur marocain.
« Il semble qu’il y ait une nouvelle vision géostratégique espagnole à propos de ce qui se passe dans la région Nord-Ouest de l’Afrique », a-t-il précisé, soulignant que « les médias espagnols sont aujourd’hui moins critiques envers le Maroc. Il y a même des articles dans la presse de ce pays qui saluent par exemple l’approche du Maroc pour faire face à la crise du Covid-19».
Il y a lieu de préciser que les séparatistes du Polisario ont également essuyé, récemment, un autre camouflet magistral à l’occasion de la Journée de l’Afrique.
En effet, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération,Arancha González Laya, a, à cette occasion, publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union africaine à l’exception de celui de la pseudo-RASD.
L’Espagne, qui a balayé d'un revers de main et pour la première fois en septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’ONU toute référence au “référendum d’autodétermination” et défendu la centralité du rôle de l’ONU dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain, a asséné un nouveau coup dur au Polisario qui se trouve de plus en plus isolé.
Une ONG dénonce le procès de trois opposants au Polisario
Dans un communiqué, l'ASADEDH a dénoncé le fait qu'Ennasiri Abdelaziz, RguibiElkhaldi et LehbibKazaz sont depuis leur arrestation « confinés dans des conditions inhumaines à la triste prison de Dhebia, à proximité de la ville algérienne de Tindouf ».
« Nous condamnons cette décision des dirigeants du Polisario prise dans un contexte marqué par la crise de la pandémie et nous les tenons ainsi que les autorités algériennes pour responsables puisque le procès aura lieu sur le territoire algérien", a rapporté l'ONG.
L'ASADEDH a appelé à la « libération immédiate et inconditionnelle» de ces jeunes et exhorté toutes les ONG, les organisations de défense des droits humains et l’opinion publique à faire pression pour leur libération.