Tandis qu’au pays de Cervantès, l’on pense aux desiderata des citoyens avec en l’occurrence le tout dernier accord relatif à une augmentation des salaires, auquel sont parvenus les principaux syndicats ainsi que le patronat espagnol, au pays du Soleil couchant, les choses vont de mal en pis. C’est dire que le «plus beau pays du monde», n’a décidément pas réussi à s’imprégner de son plus proche voisin. En effet, ce n’est qu’une quinzaine de km qui sépare le Maroc de l’Espagne et pourtant, hormis les opportunités d'affaires avec les atouts dont jouirait le Maroc, qui sont portés sur le haut du pavois, il n’y a pas de quoi pavoiser puisque notre voisin n’a, somme toute, pas su déteindre sur nous. Ainsi, sous le ciel espagnol, les principaux syndicats et le patronat sont parvenus cette semaine à un accord relatif à une augmentation des salaires de 1% en 2015 et de 1,5% en 2016, indique-t-on de sources syndicales, précisant que cet accord de principe prévoit une clause de garantie salariale pour les deux années à venir, de manière à ce que si l'indice de prix de consommation augmente au-dessus de 2,5% entre 2015 et 2016, la perte de pouvoir d'achat sera compensée. Nickel chrome !, s’exclameront d’aucuns de joie en faveur des citoyens espagnols. Toutefois, ils verront leur engouement s’estomper en ayant eu vent de ce qui se passe dans notre Royaume et de ce que les citoyens marocains subissent comme pression de la part de l’actuel Exécutif mené par des pjdistes qui prétendent, effrontément, penser à eux sans pour autant concrétiser leurs aspirations. En clair, le panier de la ménagère est monté en flèche et le système éducatif et de santé est par trop onéreux, acculant presque le Marocain à racler son fonds de tiroir et/ou à s’endetter jusqu’au cou. Pis encore, la frange la plus démunie qui ne trouve rien à économiser puisque ses rentrées (si elle en a !) sont déjà réduites en peau de chagrin, vit dans la misère la plus totale. Ce n’est pas digne de notre pays et encore moins de notre gouvernement qui, à défaut de soutenir concrètement les citoyens, les enlise, au fur et à mesure, dans une espèce de sables mouvants des hausses de prix…
Promesses creusesPar Meyssoune Belmaza
Mardi 19 Mai 2015
Tandis qu’au pays de Cervantès, l’on pense aux desiderata des citoyens avec en l’occurrence le tout dernier accord relatif à une augmentation des salaires, auquel sont parvenus les principaux syndicats ainsi que le patronat espagnol, au pays du Soleil couchant, les choses vont de mal en pis. C’est dire que le «plus beau pays du monde», n’a décidément pas réussi à s’imprégner de son plus proche voisin. En effet, ce n’est qu’une quinzaine de km qui sépare le Maroc de l’Espagne et pourtant, hormis les opportunités d'affaires avec les atouts dont jouirait le Maroc, qui sont portés sur le haut du pavois, il n’y a pas de quoi pavoiser puisque notre voisin n’a, somme toute, pas su déteindre sur nous. Ainsi, sous le ciel espagnol, les principaux syndicats et le patronat sont parvenus cette semaine à un accord relatif à une augmentation des salaires de 1% en 2015 et de 1,5% en 2016, indique-t-on de sources syndicales, précisant que cet accord de principe prévoit une clause de garantie salariale pour les deux années à venir, de manière à ce que si l'indice de prix de consommation augmente au-dessus de 2,5% entre 2015 et 2016, la perte de pouvoir d'achat sera compensée. Nickel chrome !, s’exclameront d’aucuns de joie en faveur des citoyens espagnols. Toutefois, ils verront leur engouement s’estomper en ayant eu vent de ce qui se passe dans notre Royaume et de ce que les citoyens marocains subissent comme pression de la part de l’actuel Exécutif mené par des pjdistes qui prétendent, effrontément, penser à eux sans pour autant concrétiser leurs aspirations. En clair, le panier de la ménagère est monté en flèche et le système éducatif et de santé est par trop onéreux, acculant presque le Marocain à racler son fonds de tiroir et/ou à s’endetter jusqu’au cou. Pis encore, la frange la plus démunie qui ne trouve rien à économiser puisque ses rentrées (si elle en a !) sont déjà réduites en peau de chagrin, vit dans la misère la plus totale. Ce n’est pas digne de notre pays et encore moins de notre gouvernement qui, à défaut de soutenir concrètement les citoyens, les enlise, au fur et à mesure, dans une espèce de sables mouvants des hausses de prix… Lu 47515 fois
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