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Célébration du 77ème anniversaire de la visite historique de feu SM Mohammed V à Tanger
Les experts onusiens, qui ont affirmé à l'issue de leurs délibérations dans le cadre de la 87ème session du GTDA/ONU, que "la responsabilité de l'Algérie est engagée tant qu’El Fadel Breica était à Tindouf, sur le territoire algérien et donc sous la compétence territoriale de l'Algérie", sont parvenus à des conclusions accablantes pour l'Algérie et ses sbires polisariens.
Ainsi, ils ont souligné notamment que "la détention d'El Fadel Breica résulte de l'exercice pacifique de ses droits à la liberté d'expression et d'association, qu'il a fait l'objet d'un enlèvement, sans qu'aucun mandat d'arrêt ne lui soit présenté, qu’il n’a pas non plus été informé des raisons de son arrestation, qu'il n'a pas été présenté devant un juge pendant les quatre mois de sa détention et que son droit à un recours effectif a également été violé", avant de conclure que "l'arrestation et la détention de M. Breica n'ont pas de base légale et sont arbitraires".
Préoccupés par la prolifération des pratiques de détention arbitraire dans les camps de Tindouf, les experts du GTDA/ONU ont demandé à l'Etat algérien de leur faciliter une visite dans ce pays "afin d'engager un dialogue avec son gouvernement à ce sujet", en sommant les autorités algériennes, sur le cas précis d’El Fadel Breica, "de prendre les mesures qui s'imposent pour l'ouverture d'une enquête approfondie et indépendante sur les circonstances de la privation arbitraire de liberté de M. Breica, de prendre les mesures nécessaires contre les responsables de la violation de ses droits et pour la réparation des préjudices subis notamment sous la forme d'une indemnisation conformément au droit international", tout en invitant le gouvernement algérien à rendre compte au GTDA/ONU à propos de la mise en œuvre de ces recommandations.
A travers la clarté de sa décision, qui a balayé d'un revers de main les manœuvres de l'Algérie visant à semer l'ambiguïté à propos de sa responsabilité dans les crimes abjects perpétrés impunément sur son territoire, par son armée et ses suppôts du Polisario, à l'encontre des Sahraouis retenus aux camps de Tindouf, cet organe onusien a ouvert la voie aux centaines de victimes et à leurs ayants droit pour réclamer des comptes à leurs bourreaux et une réparation matérielle et morale à leurs protecteurs, qui sont plongés désormais dans la tourmente de la procédure de suivi de mise en œuvre de la décision du GTDA/ONU par rapport au cas d’El Fadel Breica, puisque l'Etat algérien devra informer le Groupe de travail des Nations unies, dans un délai de six mois, des mesures qu'il a prises, notamment pour l'ouverture d'une enquête à propos de l'arrestation et la détention arbitraire d’El Fadel Breica et son indemnisation, ainsi que la poursuite des auteurs de ces dépassements.
Un autre mérite de la décision du GTDA/ONU, et non des moindres, est le dévoilement au grand jour du vrai visage des prétendus défenseurs des droits de l'Homme qui font preuve de cécité totale par rapport aux atrocités commises à l'encontre des populations des camps de Tindouf par leurs donneurs d'ordre, dont "la générosité" a aiguisé outre mesure la sensibilité de ces entrepreneurs des droits humains pour les rendre outrancièrement réceptifs à la propagande fallacieuse des séparatistes contre le Maroc.
Pillage systématique de l’aide humanitaire par le Polisario
L'agence de presse indépendante argentine "Alternative Press Agency" a mis en avant le pillage systématique par le Polisario et l'Algérie de l'aide humanitaire destinée aux populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.
L'agence, spécialisée dans l'analyse des questions stratégiques, a relevé dans un article de l'expert argentin, Adalberto Carlos Agozino, que ces détournements ne datent pas d'hier car plusieurs médias internationaux ont dénoncé depuis des décennies des crimes contre l'humanité liés au vol systématique de l'aide humanitaire par le Polisario avec la participation et la complicité du gouvernement algérien.
Sous le titre "Le riche négoce de détournement des aides humanitaires", le média argentin écrit que "la procédure de détournement de l'aide humanitaire et de sa commercialisation ultérieure par le Polisario et les responsables algériens a été mise en œuvre de manière systématique et organisée de manière mafieuse pendant des années", afin de "s'emparer des aides destinées à la population marocaine détenue, depuis plus de quarante ans, dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie".
Une grande partie de la cargaison reçue à Rabouni finit dans des entrepôts clandestins qui sont également utilisés pour cacher une partie des marchandises prélevées des entrepôts officiels afin de demander ultérieurement une aide supplémentaire à des donateurs étrangers, dénonce l'auteur de l'article, rappelant que l'Algérie et le Polisario empêchent les visites des fonctionnaires du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des membres d'ONG humanitaires qui fournissent des aides aux camps de Tindouf.
Ces produits, généralement emballés et étiquetés comme "aide humanitaire non commercialisable", sont ensuite illégalement écoulés, via des mafias internationales qui contrôlent le trafic illicite au Sahel, sur les marchés informels de plusieurs pays africains, a relevé le média argentin.
Le détournement de l'aide humanitaire est possible car les administrateurs des camps, c'est-à-dire le Polisario et l'armée algérienne, font état d'un nombre exagéré d'habitants bien plus que le nombre réel pour recevoir une grande quantité de produits, a expliqué l'agence de presse argentine.
En effet, le Polisario demande une aide humanitaire pour 170.000 habitants prétendus des camps, tandis que des observateurs indépendants assurent que la population stable sur place ne dépasse pas les 90.000 personnes, relève l'expert argentin. Et de conclure que les activités illicites orchestrées par le Polisario et l'Algérie sont "l'une des principales raisons pour lesquelles le gouvernement algérien et le Polisario s'opposent systématiquement à la proposition de négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, présentée par le Royaume du Maroc comme seule alternative juste et possible" pour la résolution de ce conflit artificiel.