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Le groupe NSO, une société israélienne d'informatique, produit notamment Pegasus, un logiciel permettant non seulement d'accéder aux données d'un smartphone, mais de prendre le contrôle de sa caméra ou de son micro.
Dimanche, le tribunal de Tel-Aviv a rejeté cette demande de l'ONG.
La juge Rachel Barkai a estimé dans la décision rendue publique lundi qu'"il n'est pas prouvé qu'une tentative a été faite pour surveiller un militant des droits humains en tentant de pénétrer dans son appareil téléphonique".
A l'automne dernier, le spécialiste américain des messageries cryptées WhatsApp, propriété du géant Facebook, avait, lui aussi, porté plainte contre NSO, accusé d'avoir fourni la technologie pour infecter les smartphones d'une centaine de journalistes, défenseurs de droits humains et autres membres de la société civile dans différents pays.