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L’objectif du webinaire a été d’apporter des éclaircissements sur l’utilité de l’application Wiqaytna et de sensibiliser sur son utilisation, tout en répondant aux interrogations qui ont suivi son lancement, notamment celles relatives à la protection des données personnelles.
Sur ce point, Zouheir Lakhdissi a précisé que dans un souci de transparence, le code source de l’application a été partagé avec la communauté des développeurs, «ce qui constitue une première au Maroc», selon lui. De même, l’application repose sur le principe du volontariat, l’utilisateur a le choix de la télécharger et de remonter les informations ou pas. Aussi, l’application recueille des informations de proximité relatives aux identifiants cryptés et non pas des informations de contact. Aucune donnée personnelle n’est collectée, souligne le PDG de Dial Technologies.
«La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) a été associée dès le début du développement de l’application, soit début avril, et a donné son accord. Elle a même mis en place un comité ad-hoc pour suivre le développement de l’application et audité ce qui a été mis en place», précise, par ailleurs, Zouheir Lakhdissi.
Concernant la fiabilité de l’application, il faut savoir qu’aujourd’hui 90% des cas remontés chaque jour ont pu l’être grâce à l’application Wiqaytna, s’est-il félicité.
Pour le DG de Dial Technologies, l’application a permis de digitaliser le processus de suivi de la propagation du Covid-19 et a démontré largement son efficacité, puisqu’elle permet de remonter des cas positifs et des cas contacts d’une manière précise.
Pour Aadel Benyoussef, ce genre d’application de traçage a démontré ses preuves dans près de 35 pays. «Le cap d’un million de téléchargements a été largement dépassé au Maroc, ce qui représente 5% de la population équipée de téléphone mobile. Maintenant, il faut fournir davantage d’efforts en marketing et communication pour promouvoir l’utilité de l’application et gagner la confiance du citoyen, et aussi pour contrer les fausses informations qui circulent sur Internet», a-t-il déclaré.
Le webinaire, qui a duré plus de deux heures, a été un franc succès, puisque suite à un sondage réalisé au cours de l’événement, 86% des participants disposent désormais d’une idée précise sur la nécessité d’installer ou non l’application. Si 46% des participants étaient favorables à l’application avant le webinaire, 42% l’ont été suite aux échanges avec les intervenants.
Par ailleurs, 72% des questionnés ont jugé que leur niveau de confiance dans l’application, du point de vue de la protection des données, est «bon», et 23% «très bon».
Pour la question relative à l’efficacité de l’application dans la lutte contre la pandémie, 91% des sondés estiment que ce type d’application est fiable et nécessaire pour limiter la propagation du Covid-19.
Quid de l’AUSIM ?
Comptant parmi ses adhérents nombre de structures de premier plan, tant au niveau organisationnel que managérial (offices, banques, assurances, entreprises industrielles,…), l’AUSIM œuvre activement dans l’esprit de développer et de vulgariser l’usage des technologies de l’information et du digital au Maroc.
La vision de l’AUSIM 2018-2020 est baptisée « DISRUPT » et s’articule autour de sept piliers :
1. Dynamiser l’utilisation du digital à travers les actions que l’AUSIM entreprend dans l’écosystème IT.
2. Identifier et accompagner les PME, afin d’adopter le digital comme levier de développement.
3. Sensibiliser la société sur l’utilisation du digital dans un cadre éthique, responsable et bien gouverné.
4. Renforcer le retour d’expérience entre membres de l’AUSIM.
5. Updater les universités par les retours d’expérience AUSIM afin de renforcer l’attractivité des métiers de l’IT et du digital.
6. Participer aux travaux relatifs à la normalisation et à la régulation du digital conduits par les instances gouvernementales.
7. Transformer les innovations des start-up et universités en Proof of concept.