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Une rencontre initiée par l'AMEJ : Les jeunesses partisanes invitées par la société civile de Salé


Montassir SAKHI
Mardi 8 Mars 2011

Une rencontre initiée par l'AMEJ : Les jeunesses partisanes invitées par la société civile de Salé
Multiplier des actions en faveur de l'encadrement politique des jeunes, encourager les dynamiques du mouvement du 20 février, s'engager dans la mobilisation pour le changement, telles sont les recommandations essentielles de la rencontre organisée par l'Association marocaine pour l'éducation de la jeunesse (AMEJ), samedi 5 mars courant. Cette activité qui s'inscrit dans le programme « Espoir pour la formation de jeunes leaders en développement local », a rassemblé les représentants des jeunesses partisanes des partis USFP, PPS, PJD et MP. Ces derniers ont partagé leurs idées avec un public de jeunes associatifs. La rencontre qui s'est articulée autour des thématiques : Jeunes et participation politique, jeunes et chose locale, jeunes et perspectives d’avenir, était d'une grande richesse. Un débat intense, une critique constructive, des propositions concrètes, tous les ingrédients étaient réunis pour réussir cette activité. Le sujet du mouvement du 20 février était fort présent tout au long des interventions des jeunes participants. Pour le représentant de la Chabiba Ittihadie, ce mouvement a su réactiver le débat politique au Maroc. Le secrétaire général de la section Salé-Lamrissa de la jeunesse Ittihadie a ajouté que des centaines de jeunes Ittihadis étaient et sont au cœur du mouvement depuis sa genèse. Par ailleurs, il a affirmé que ces mêmes jeunes sont aux côtés d'autres organisations et réseaux de jeunes en pleine mobilisation pour la réussite des manifestations prévues le 20 mars prochain. Il a indiqué que les revendications sont claires et ont toujours été défendues  par les forces vives du pays. Une monarchie parlementaire, une séparation des pouvoirs inscrite dans la Constitution, une allocation de chômage de 800 DH mensuels pour tout chômeur, une lutte contre la pauvreté et le chômage, « bref, la dignité, la liberté et l'Etat de droit au sein d'une monarchie parlementaire sont nos revendications en tant que jeunes Ittihadis composant le mouvement du 20 février », a fait savoir le jeune Ittihadi devant un public qui a approuvé la clarté de ce discours.
S'agissant du travail et des efforts déployés par les jeunesses partisanes pour l'encadrement des jeunes Slaouis, le représentant Ittihadi a reconnu la régression des actions de ces jeunesses. Pourtant, il a rappelé que l'année précédente, la Chabiba Ittihadie a mené plusieurs campagnes. Pour illustrer ce constat, il a rappelé l'affaire du jeune Slaoui Fodeil Aberkan décédé sous la torture au commissariat de Hay Salam. La jeunesse Ittihadie-Salé Lamrissa a mobilisé des centaines de citoyens qui ont organisé des sit-in en solidarité avec le défunt. Ce travail de mobilisation a débouché sur l'intervention de la justice qui a ordonné l'incarcération de trois policiers en attendant leur jugement. Il a évoqué également l'affaire Mehdi Boukilou, un jeune étudiant slaoui de 19 ans, torturé, détenu et condamné à 10 ans de prison ferme pour « constitution d'un groupe terroriste ». Une affaire qui a révélé de grandes contradictions  et l’iniquité du jugement. « La jeunesse Ittihadie compte mener une véritable campagne pour que Mehdi Boukillou soit libéré ».
Quant au représentant du PJD, il a souligné que les jeunes Slaouis sont appelés à lutter contre la fraude pour pouvoir mettre fin au lobbying des forces rétrogrades voulant détruire la ville. Il a soutenu que son parti, aux côtés d'autres forces politiques locales, a entamé une campagne de lutte contre la fraude.
Le représentant de la jeunesse socialiste du PPS a rappelé le rôle prépondérant des jeunesses partisanes. « Ce sont des écoles et centres de formation de futurs cadres politiques », souligne-t-il. « Leur rôle, en outre, est d'encadrer les jeunes citoyens et les encourager à s'engager dans la politique et la gestion de la chose publique », conclut-il.
Signalons enfin que l'Association marocaine pour l'éducation de la jeunesse a organisé ces trois derniers mois de nombreuses formations, rencontres-débats et ateliers traitant des questions relatives à la jeunesse, la gestion locale et les politiques publiques en faveur des jeunes. L'Association est en cours de finalisation d'une grande enquête sur la jeunesse au Maroc.



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