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L’incident a eu l’effet d’une bombe. La perturbation imprévue des vols de Jet4you a provoqué ce week-end un sérieux problème sécuritaire aux aéroports de Bordeaux et de Toulouse. Des centaines de passagers ont bruyamment exprimé leur mécontentement. C’est ce qu’a affirmé d’ailleurs un communiqué de la compagnie low-cost marocaine. D’après Myriam Kadmiri, porte-parole de Jet4you, «85 personnes sur un total de 121 passagers ont effectivement bloqué durant toute la nuit de samedi 4 décembre au dimanche matin le vol Toulouse-Casablanca prévu pour décoller le samedi à 22h35 (heure locale)». «Une centaine de passagers ont été obligés de prendre le vol du lendemain puisque l’avion qui assurait le vol Toulouse-Casablanca a été forcé de rester au sol par ses passagers mécontents», explique la responsable. Que s’est-il réellement passé ?
Tout a commencé quand l’équipage du vol avait annoncé la mauvaise nouvelle. L’avion qui assurait cette liaison «devait faire une escale de 40 minutes à Bordeaux pour prendre en charge des passagers bordelais dont l’avion ne pouvait décoller pour une raison technique ; un crash d’oiseau qui a légèrement endommagé l’un des réacteurs », explique le porte-parole de jet4you. Et c’est le clash ! Furieux, les passagers se sont élevés contre cette décision et ont réclamé le respect du planning du vol. Une décision qui n’a pas fait le bonheur des responsables de Jet4you. Particulièrement celui du commandant de l’appareil qui aurait tout fait pour les convaincre d’accepter l’escale imprévue avant de se résoudre à annuler ce vol par mesure de sécurité. Pour lui, «il était impossible d’assurer un vol avec des passagers qui représentaient une réelle menace sécuritaire pour eux et pour les autres», a-t-il déclaré en guise de justification de sa décision auprès des responsables de la navigation aérienne.
Pour sa part, Jet4you a affirmé dans un communiqué rendu public lundi matin que «le commandant de bord, face à cette situation de chantage sans précédent, et considérant comme potentiellement dangereux d'opérer le vol avec des passagers survoltés et pouvant présenter un risque de sécurité au cours du vol (...) a décidé d'annuler le départ (...) en totale conformité avec la réglementation internationale en vigueur». Une décision qui n’a fait qu’aiguiser la tension. Pris au piège, les passagers ont maintenu leur position et n’ont pas cédé aux pressions de la compagnie. Ils ont même refusé de négocier toute autre solution alternative avec les responsables locaux de Jet4you. Et en guise de preuve de leur mécontentement, ils ont occupé l’appareil jusqu'au dimanche matin. Une décision qui leur a coûté une nuit dans le froid, sans nourriture et sans couverture. Pour eux, «la compagnie nous a punis en nous négligeant sans nous assurer le repas et les draps pour nous couvrir du froid. Pire : ils ont même débranché les chauffages pour nous pousser à quitter l’appareil», explique un passager. Un acte inhumain et irresponsable de la compagnie qui a des engagements envers ses clients. Jet4you dément. «Le petit déjeuner ainsi que le déjeuner ont été offerts aux passagers par la compagnie avec l’option de prendre un nouveau vol programmé dimanche à 18h00 en direction de Casablanca», indique son porte-parole. Quoi qu’il en soit, «ces passagers n’ont réclamé que leur droit. Ils ne méritent pas un traitement aussi inhumain pour les punir d’une décision légitime. Ils ont payé pour un vol direct Toulouse-Casablanca, ils doivent être servis», assure un avocat au barreau de Casablanca qui s’est volontairement commis pour poursuivre la compagnie si l’un des passagers décide d’entamer des poursuites judiciaires. Sous le sceau de l’anonymat, il nous a précisé que «même les autorités locales à l’aéroport de Toulouse avaient manqué à leur devoir envers ces passagers mécontents». Ceci dit, l’acte «illégal et irresponsable» des passagers comme le qualifie le porte-parole de Jet4you, sera au centre d’une enquête officielle des autorités françaises. Celle-ci va être ouverte pour déterminer les responsabilités de la compagnie aérienne dans l'annulation de ce vol. «On va essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé et, si la compagnie est en faute, il y aura des sanctions», a affirmé le secrétaire d'Etat aux Transports Thierry Mariani dans une interview à Europe 1.
L’incident de Toulouse n’aurait jamais eu lieu si le vol de Bordeaux n’avait pas été annulé, car «l’avion qui assurait le vol ne pouvait décoller suite à une ingestion d‘oiseau à l’atterrissage», selon Mme. Kadmiri. L’explication officielle de la compagnie risquerait d’être écornée si les autorités marocaines décidaient de donner la leur. Selon des sources concordantes, l’appareil qui aurait été endommagé par un crash d’oiseau, a vécu un scénario invraisemblable lorsque les services de police marocains ont fait débarquer M.GH, 35 ans, poursuivi dans une affaire de terrorisme. La rumeur a vite fait le tour des passagers qui auraient, selon la même source, quitté l’appareil qui assurait le vol 8J2830 entre Casablanca et Bordeaux. «Il aurait fallu attendre plus d’une heure pour satisfaire ces passagers en optant pour un vol en escale à Bordeaux. Face à cette situation, les responsables de la compagnie, de peur de faire paniquer leurs clients, auraient décidé d’ajouter au programme du vol de Toulouse-Casablanca une escale à Bordeaux. D’où l’incident du samedi soir», raconte notre source.
Tout a commencé quand l’équipage du vol avait annoncé la mauvaise nouvelle. L’avion qui assurait cette liaison «devait faire une escale de 40 minutes à Bordeaux pour prendre en charge des passagers bordelais dont l’avion ne pouvait décoller pour une raison technique ; un crash d’oiseau qui a légèrement endommagé l’un des réacteurs », explique le porte-parole de jet4you. Et c’est le clash ! Furieux, les passagers se sont élevés contre cette décision et ont réclamé le respect du planning du vol. Une décision qui n’a pas fait le bonheur des responsables de Jet4you. Particulièrement celui du commandant de l’appareil qui aurait tout fait pour les convaincre d’accepter l’escale imprévue avant de se résoudre à annuler ce vol par mesure de sécurité. Pour lui, «il était impossible d’assurer un vol avec des passagers qui représentaient une réelle menace sécuritaire pour eux et pour les autres», a-t-il déclaré en guise de justification de sa décision auprès des responsables de la navigation aérienne.
Pour sa part, Jet4you a affirmé dans un communiqué rendu public lundi matin que «le commandant de bord, face à cette situation de chantage sans précédent, et considérant comme potentiellement dangereux d'opérer le vol avec des passagers survoltés et pouvant présenter un risque de sécurité au cours du vol (...) a décidé d'annuler le départ (...) en totale conformité avec la réglementation internationale en vigueur». Une décision qui n’a fait qu’aiguiser la tension. Pris au piège, les passagers ont maintenu leur position et n’ont pas cédé aux pressions de la compagnie. Ils ont même refusé de négocier toute autre solution alternative avec les responsables locaux de Jet4you. Et en guise de preuve de leur mécontentement, ils ont occupé l’appareil jusqu'au dimanche matin. Une décision qui leur a coûté une nuit dans le froid, sans nourriture et sans couverture. Pour eux, «la compagnie nous a punis en nous négligeant sans nous assurer le repas et les draps pour nous couvrir du froid. Pire : ils ont même débranché les chauffages pour nous pousser à quitter l’appareil», explique un passager. Un acte inhumain et irresponsable de la compagnie qui a des engagements envers ses clients. Jet4you dément. «Le petit déjeuner ainsi que le déjeuner ont été offerts aux passagers par la compagnie avec l’option de prendre un nouveau vol programmé dimanche à 18h00 en direction de Casablanca», indique son porte-parole. Quoi qu’il en soit, «ces passagers n’ont réclamé que leur droit. Ils ne méritent pas un traitement aussi inhumain pour les punir d’une décision légitime. Ils ont payé pour un vol direct Toulouse-Casablanca, ils doivent être servis», assure un avocat au barreau de Casablanca qui s’est volontairement commis pour poursuivre la compagnie si l’un des passagers décide d’entamer des poursuites judiciaires. Sous le sceau de l’anonymat, il nous a précisé que «même les autorités locales à l’aéroport de Toulouse avaient manqué à leur devoir envers ces passagers mécontents». Ceci dit, l’acte «illégal et irresponsable» des passagers comme le qualifie le porte-parole de Jet4you, sera au centre d’une enquête officielle des autorités françaises. Celle-ci va être ouverte pour déterminer les responsabilités de la compagnie aérienne dans l'annulation de ce vol. «On va essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé et, si la compagnie est en faute, il y aura des sanctions», a affirmé le secrétaire d'Etat aux Transports Thierry Mariani dans une interview à Europe 1.
L’incident de Toulouse n’aurait jamais eu lieu si le vol de Bordeaux n’avait pas été annulé, car «l’avion qui assurait le vol ne pouvait décoller suite à une ingestion d‘oiseau à l’atterrissage», selon Mme. Kadmiri. L’explication officielle de la compagnie risquerait d’être écornée si les autorités marocaines décidaient de donner la leur. Selon des sources concordantes, l’appareil qui aurait été endommagé par un crash d’oiseau, a vécu un scénario invraisemblable lorsque les services de police marocains ont fait débarquer M.GH, 35 ans, poursuivi dans une affaire de terrorisme. La rumeur a vite fait le tour des passagers qui auraient, selon la même source, quitté l’appareil qui assurait le vol 8J2830 entre Casablanca et Bordeaux. «Il aurait fallu attendre plus d’une heure pour satisfaire ces passagers en optant pour un vol en escale à Bordeaux. Face à cette situation, les responsables de la compagnie, de peur de faire paniquer leurs clients, auraient décidé d’ajouter au programme du vol de Toulouse-Casablanca une escale à Bordeaux. D’où l’incident du samedi soir», raconte notre source.
