-
Casablanca abrite la 18ème conférence de la Commission hydrographique de l'Atlantique oriental et son séminaire associé
-
Theodros Rousopoulos : Les réformes conduites par SM le Roi font du Royaume un modèle dans la région
-
Le médiateur du Royaume élu premier vice-président de l'Institut international de l'Ombudsman
-
L’Amiral Rob Bauer : L’OTAN salue l’engagement du Maroc en faveur de la sécurité internationale
-
D’un 1er Mai à l’autre. Promesses à la pelle, Salariés à la peine
Il s’agit, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur espagnol, de Hassan El Jaaouani, d’origine marocaine, qui a été arrêté à Murcie au sud-est de l’Espagne, et de Nou Mediouni, d’origine algérienne qui a été appréhendé à Saragosse au nord du pays.
Selon le quotidien espagnol « El Pais », le ministre de l’Intérieur Jorge Fernández « n’a pas confirmé si les deux détenus entretiennent des relations entre eux contrairement à ce qu’affirment des sources policières ». Et la même source d’ajouter : «D’autres sources judiciaires ont signalé qu’il est difficile d’affirmer que les deux personnes sont membres d’une cellule jihadiste, mais elles ont visité les pages web des islamistes radicaux». D’autre part, au autre quotidien espagnol « El Mundo » a ajouté que le ministre de l’Intérieur a précisé que les deux présumés terroristes « ont un profil similaire » aux terroristes de l’attentat contre le marathon de Boston aux Etats-Unis, perpétré la semaine dernière et qui a causé la mort de trois personnes.
Mais selon l’AFP, les deux hommes arrêtés "n'ont aucun lien avec cet attentat", ajoutant que tous les deux doivent comparaître jeudi devant le tribunal de l'Audience nationale à Madrid chargé des affaires de terrorisme.
Nou Mediouni, "était un habitué d'une plateforme radicale islamiste connue et à travers laquelle des responsables d'AQMI, basés au Mali procédaient au recrutement de candidats au profil radical", a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Ainsi recruté, l'homme "avait reçu des instructions pour un voyage vers un camp d'entraînement jihadiste situé dans le nord du Mali". La forte présence policière internationale sur le terrain avait fait échouer ce projet et le suspect "avait dû regagner l'Espagne, témoignant d'un important niveau de frustration pour ne pas avoir pu 'mourir en martyr' comme il le souhaitait", explique le communiqué du ministère.
Tandis que le Marocain arrêté « aurait contacté les mêmes responsables d’AQMI, basé au Mali, et également les responsables du recrutement des jihadistes en Espagne ». Et l’un de ses contacts avait une relation avec la séquestration et l’assassinat de deux ressortissants français au Niger en janvier 2011, précise « El Pais » d’après une source policière. Le 11 avril, la police catalane avait arrêté Redouane B, d’origine marocaine, âgé de 23 ans. Il est accusé de « distribuer ou diffuser publiquement par n’importe quel moyen des messages et des slogans afin de provoquer ou de faciliter la perpétration d'actes terroristes».