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Ainsi, il se pose la question de savoir comment le projet 061227 de l’appel d’offres 6/2010 bien que ne figurant pas sur le site de l’ADA ait été attribué à Khalid Hanafi et à Aouatif Eladani. A moins qu’ils n’aient des dons d’ubiquité, ils n’auraient logiquement pas pu en connaître l’existence puisqu’il n’a pas été publié.
L’article 11 de l’appel d’offres pose également problème. En effet, il stipule ce qui suit : «Les offres des soumissionnaires resteront valables trois (3) mois après la notification des résultats de la sélection définitive et dans tous les cas, douze (12) mois à compter de la date limite de la remise des offres ». Or, les résultats ont été publiés le 15 juillet 2011, soit plus d’un an de la date limite de remise des offres fixée dans l’appel d’offres au 25 juin 2010. Dans ce cas, qu’en est-il de ces offres, s’interroge-t-il, conservent-elles leur validité hors délais ?
M. Aboulasse poursuit en faisant allusion aux dispositions de l’appel d’offres qui ne respecte pas l’article 45 du décret relatif aux appels d’offres publics stipulant que l’ADA est tenue de faire parvenir aux soumissionnaires les résultats définitifs de la commission dans un délai ne dépassant pas dix jours francs à partir de la date d’achèvement des travaux des commissions.
Cet état de fait la pousse à demander que ladite opération soit annulée vu l’ampleur des dysfonctionnements enregistrés.
Toutes ces zones d’ombre doivent être balayées par un faisceau de lumière qui mettra un terme à ces polémiques. La clarté doit être de mise car il y va de la crédibilité de nos institutions.