Ce fut l’année de tous les ratages par excellence. Au point qu’il nous était difficile de choisir le nom d’un sportif ou d’une sportive ayant brillé au cours de cette saison. Devant cette dèche, un seul choix se présentait : se faire triturer les méninges pour dénicher un champion et une championne ayant dérogé à la règle du fiasco.
Fort heureusement qu’il y a l’athlétisme. En dépit de prestations en demi-teinte de ses pratiquants, quelques grands noms sont toujours là pour sauver les meubles. Il était donc évident d’accorder les plus hautes marches du podium à Hasna Benhassi et Jawad Gharib qui ont évité au contingent national la rentrée bredouille des Jeux olympiques d’été de Pékin.
Des Olympiades où la désillusion a été totale, faite pour rappeler à l’ordre tous les responsables marocains qui, de tout temps, ont trompé le public, en faisant d’un petit résultat un grand exploit.
Toujours dans le paysage de la désolation, que se soit sélections ou clubs nationaux, l’heure a été aux déconvenues. Le football marocain a vécu une année 2008 catastrophique ponctuée d’éliminations et sorties par la petite porte. Il faut dire que ce n’est pas un fait nouveau, puisqu’au cours des précédentes saisons le scénario a toujours été le même.
Le comble de la désillusion échoit au Onze national « A » qui s’est fait tout petit aux phases finales de la Coupe d’Afrique des nations dont les phases finales ont eu lieu au Ghana. Un petit tour et puis s’en va pour que se déclenche par la suite tout un tollé où tout le monde s’était reconverti en sélectionneur et en membres de la commission chargée des équipes nationales.
Après le remerciement de Henri Michel, des noms de coach ont défilé et il a fallu attendre une certaine accalmie pour que le choix se porte sur le technicien français, Roger Lemerre, secondé par le cadre national, Fathi Jamal.
C'est 3 à 0 pour la Renaissance Marocaine de Berkane
