Autres articles
"Hospitalisation" ou "soins" à domicile ? Suivi médical quotidien ou hebdomadaire ? Le procès sur les circonstances de la mort de Diego Maradona a louvoyé mardi autour des consignes, et conditions, de la convalescence à laquelle l'idole du football argentin ne survécut pas, en novembre 2020.
Sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - sont jugés depuis début mars à San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, pour "homicide avec dol éventuel", caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort.
Maradona est mort à 60 ans, le 25 novembre 2020, d'une crise cardiorespiratoire compliquée d'un œdème pulmonaire, dans une résidence privée de Tigre, près de San Isidro, où il était en convalescence depuis deux semaines après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.
Mardi à l'audience, la 12e depuis le début du procès, des cadres d'un groupe privé prestataire de soins et d'équipement médical, ont témoigné que l'équipe soignante autour de Maradona - certains des accusés - avaient opté à l'époque pour un suivi médical espacé, et un équipement minime.
Au début, a ainsi déclaré Enrique Barrio, coordinateur de soins à domicile pour ce groupe, l'équipe soignante autour de Maradona a "fait une demande de visite d'un médecin (extérieur) une fois par jour" sur son lieu de convalescence, qui ne s'est jamais concrétisée, car "la demande est devenue hebdomadaire".
Il a aussi souligné que son groupe n'offrait pas de service "d'hospitalisation à domicile", mais de "soins à domicile", impliquant un degré de complexité et un équipement moindres, pas de défibrillateur par exemple, ni de moniteur cardiaque.
Le seul équipement qui leur a été demandé pour la convalescence de Maradona était une "chaise toilette", a-t-il ajouté.
Les conditions de cette convalescence sont depuis le début au cœur du procès: à la fois sur le choix du lieu, le degré d'équipement - un "théâtre de l'horreur", a décrit l'accusation - sur le niveau de soin et de suivi, et sur qui finalement prenait les décisions dans l'entourage de la star au corps usé.
Mardi dernier, la fille aînée de Maradona, Dalma, avait témoigné qu'elle et sa sœur Gianinna n'avaient "pas beaucoup d'influence". Et avait accusé l'équipe autour de son père d'avoir "trompé" la famille, en promettant "une hospitalisation à domicile sérieuse" qui n'est jamais advenue.
Les praticiens jugés, qui nient toute responsabilité dans le décès, encourent de 8 à 25 ans de prison. Le procès doit durer jusqu'en juillet, à raison de deux audiences par semaine.
Sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - sont jugés depuis début mars à San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, pour "homicide avec dol éventuel", caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort.
Maradona est mort à 60 ans, le 25 novembre 2020, d'une crise cardiorespiratoire compliquée d'un œdème pulmonaire, dans une résidence privée de Tigre, près de San Isidro, où il était en convalescence depuis deux semaines après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.
Mardi à l'audience, la 12e depuis le début du procès, des cadres d'un groupe privé prestataire de soins et d'équipement médical, ont témoigné que l'équipe soignante autour de Maradona - certains des accusés - avaient opté à l'époque pour un suivi médical espacé, et un équipement minime.
Au début, a ainsi déclaré Enrique Barrio, coordinateur de soins à domicile pour ce groupe, l'équipe soignante autour de Maradona a "fait une demande de visite d'un médecin (extérieur) une fois par jour" sur son lieu de convalescence, qui ne s'est jamais concrétisée, car "la demande est devenue hebdomadaire".
Il a aussi souligné que son groupe n'offrait pas de service "d'hospitalisation à domicile", mais de "soins à domicile", impliquant un degré de complexité et un équipement moindres, pas de défibrillateur par exemple, ni de moniteur cardiaque.
Le seul équipement qui leur a été demandé pour la convalescence de Maradona était une "chaise toilette", a-t-il ajouté.
Les conditions de cette convalescence sont depuis le début au cœur du procès: à la fois sur le choix du lieu, le degré d'équipement - un "théâtre de l'horreur", a décrit l'accusation - sur le niveau de soin et de suivi, et sur qui finalement prenait les décisions dans l'entourage de la star au corps usé.
Mardi dernier, la fille aînée de Maradona, Dalma, avait témoigné qu'elle et sa sœur Gianinna n'avaient "pas beaucoup d'influence". Et avait accusé l'équipe autour de son père d'avoir "trompé" la famille, en promettant "une hospitalisation à domicile sérieuse" qui n'est jamais advenue.
Les praticiens jugés, qui nient toute responsabilité dans le décès, encourent de 8 à 25 ans de prison. Le procès doit durer jusqu'en juillet, à raison de deux audiences par semaine.