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Réunion mixte de l’IRD à Rabat : Le Maroc confirme sa volonté de développer la recherche


Montassir SAKHI
Samedi 25 Juin 2011

Réunion mixte de l’IRD à Rabat : Le Maroc confirme sa volonté de développer la recherche
Dans le cadre de la convention signée entre le ministère de l’Education nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de la République française, la 2ème réunion du Comité mixte de pilotage–coopération Maroc Institut de recherche pour le développement (IRD) s’est tenue jeudi 23 juin courant à Rabat.
Lors de cette réunion, Abdelhafid Debbarh, secrétaire général du département de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a affirmé qu’une réelle volonté politique vise à faire de la recherche un levier prioritaire de développement au Maroc d’aujourd’hui. Il a déclaré qu’un intense travail législatif est en train de structurer la recherche qui a ses priorités nationales définies suite à une large concertation entre les partenaires politiques, ministériels, scientifiques, sociaux, économiques et industriels. Dans ce cadre, il a annoncé que le potentiel de recherche universitaire marocain se constitue de 6 instituts de recherche, 982 structures de recherche accréditées et 49 centres d’études doctorales. Par ailleurs, le personnel de la recherche atteint le chiffre de 30.000 alors que les moyens financiers  s’élèvent à plus de 3670 millions de DH, ce qui constitue 0,64% du PIB marocain.
S’agissant des publications scientifiques, Abdelhafid Debbarh a souligné qu’elles dépassent 1990 publications dans des revues internationales indexées, alors que les thèses doctorales soutenues atteignent le chiffre de 820. Il a précisé, en outre, que le système national de la recherche bénéficie d’un nombre important d’instances de coordination, d’orientation, de planification et de financement. Il bénéficie également de plusieurs opérateurs de la recherche, de structures de valorisation, de soutien et d’évaluation. M. Debbagh a signalé lors de sa présentation que le programme d’urgence 2009-2012 vient, aussi, pour consolider l’orientation du Maroc en matière de développement de la recherche. Ce programme permet de développer l’offre de l’enseignement supérieur, promouvoir la recherche scientifique, renforcer les compétences des personnels de l’Université, améliorer la gouvernance et renforcer l’autonomie de l’Université, développer la stratégie de communication interne et externe et consolider la coopération internationale et les partenariats. Plus concrètement, un budget de fonctionnement de 12.635.765.470 DH a été mobilisé, et 2400 postes budgétaires pour le recrutement d’enseignants permanents ont été créés. Autant plus, les objectifs fixés par le programme d’urgence visant à passer de 69% à 92% des structures et unités de recherche, de 2000 à 3500 de publications dans les revues internationales indexées, de 820 à 2300 thèses de doctorat soutenues en 2012 et de mettre en place 1700 projets de recherche appliquée menés avec les entreprises.
Pour Michel Laurent, le président exécutif de l’IRD, le Maroc fait des efforts considérables en matière de développement de la recherche, et cela au moins en comparaison avec les pays de sa région. Cela, selon lui, encourage l’IRD à engager 3,8 millions d’euros chaque année pour renforcer l’innovation et la recherche dans tous les domaines liés à la science en général. Dans une déclaration faite à Libé  en marge de cette réunion mixte, Benoît Lootvoet représentant de l’IRD au Maroc près de l’ambassade de France, a mentionné que cet institut de recherche public travaille dans le cadre de la coopération entre le gouvernement français et plus de 40 Etats dans le monde. L’IRD, souligne-t-il, favorise la recherche ayant un impact sur le développement en matière d’économie, biologie, sciences humaines, santé, etc. Il a ajouté qu’au Maroc, avec le projet de Constitution voulant constitutionnaliser la recherche, il y a une volonté affirmée pour avancer dans ce cadre. Il a souligné, par ailleurs, que le Comité de pilotage est une illustration d’une coopération de haut niveau entre le Maroc et la France. Et d’ajouter que 116 projets de recherche (PHC) sont financés aujourd’hui au Maroc par l’IRD.
Rappelons enfin que l’IRD est un organisme ayant pour mission de mener des recherches en coopération avec les pays du Sud. Au Maroc, l’IRD développe avec 33 institutions marocaines partenaires une vingtaine de programmes dont les thématiques sont orientées en fonction des priorités marocaines pour la recherche.


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