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Ce qui n’arrange guère les affaires des professionnels. A quelques semaines de la clôture de la saison, les professionnels manquent de visibilité. Ils s’efforcent de maintenir leurs infrastructures en activité pour ne pas affecter l’emploi. L’impact du Printemps arabe sur le tourisme nord-africain a eu également des effets négatifs sur l’activité du secteur au niveau national.
Mais la situation risque d’empirer si aucune mesure de sauvegarde n’est prise dans des délais raisonnables pour soutenir le secteur et les professionnels. Ceci d’autant plus que «l’activité touristique nationale s’est ralentie au premier trimestre 2011», précise le HCP. Et ce, avec une légère augmentation de 0,4% dans «les nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés ».
En conséquence, poursuit le HCP, «le taux d’occupation moyen des chambres a reculé de 2,8 points. Concernant les arrivées des touristes globales, elles ont fléchi de 0,8% au premier trimestre 2011, pâtissant à la fois du recul des arrivées des Marocains résidant à l’étranger (- 0,4%) et des arrivées des touristes étrangers (-1,1%)». D’où l’inquiétude des professionnels qui orientent, désormais, leurs offres vers les touristes locaux. Brader les prix n’est certes qu’une alternative provisoire. Aussi faut-il prendre le taureau par les cornes pour éviter la catastrophe. Une politique de sauvetage devient ainsi primordiale puisque même l’Organisation mondiale du tourisme «table sur une croissance de 4 à 5% des arrivées de touristes internationaux, soit un rythme légèrement inférieur à la moyenne de long terme».
D’où le pessimisme qui s’installe chez les opérateurs locaux et internationaux, inquiets des perspectives de croissance de l’activité touristique qui, faut-il le rappeler, a été négativement impactée tant par le Printemps arabe que par la conjoncture sociopolitique nationale. Ce qui explique l’important «recul du nombre des nuitées touristiques globales de 12,8%, au deuxième trimestre 2011, en glissement trimestriel, et des arrivées des touristes étrangers qui auraient baissé, selon l’OMT, de 7,9% au cours de la même période». Ainsi, «la valeur ajoutée de l’hébergement et de la restauration auraient fléchi de 1,6%», conclut la même source.