Les enseignants de la province de Taza qui ont exercé volontairement dans les écoles fondamentales (des satellites connus par leurs difficultés géographiques et climatiques), pendant une année scolaire ou plus revendiquent leurs droits. Au lieu de les aider matériellement étant donné qu’ils ne perçoivent par de salaire, le ministère de l’Enseignement ne pense guère à eux. Et pourtant, il semble avoir besoin de cadres enseignants comme le prouve sa dernière tentative d’embaucher des contractuels non formés et de leur faire assumer la responsabilité de dispenser des cours dans l’enseignement fondamental. Ce concours qui va être organisé le 3 août dans différentes Académie du Royaume a été refusé par les enseignants volontaires qui en dénoncent la forme et la teneur. D’après eux, ils devraient bénéficier de la priorité et être sélectionnés directement puisqu’ils ont plus d’expérience que les personnes visées par ledit concours.
Pour faire entendre leur voix, ils devaient organiser un sit-in, hier devant le ministère de l’Education nationale, avant de se réunir au sein du siège d’une centrale syndicale à Rabat.