
Cette rencontre, marquée par la présence d’une cinquantaine de hauts responsables sécuritaires de différents pays africains, a été l’occasion de mettre en avant des stratégies visant à optimiser les budgets consacrés à la sécurité en analysant les tendances en matière de dépenses et en tenant compte des principaux facteurs politiques, économiques et sociaux qui influencent les dépenses du secteur de la sécurité en Afrique.
Elle a aussi permis aux participants de proposer des solutions concrètes pour améliorer l’utilisation des ressources du secteur de la sécurité, en mettant notamment l’accent sur la réduction du gaspillage, la promotion de la transparence et la réalisation d’une croissance économique inclusive.
Dans une déclaration à la presse en marge de cette rencontre, la directrice du CESA, Amanda Dory, a souligné que ce workshop a été une occasion d’oeuvrer avec 17 pays africains et organisations régionales à l’identification des priorités stratégiques en matière de sécurité, tout en examinant les meilleures pratiques d'utilisation des ressources disponibles.
Elle a ajouté que durant les quatre jours de l'événement, les responsables africains de la défense et de la sécurité se sont penchés sur les aspects théoriques et pratiques permettant d’assurer une allocation et une gestion optimale des ressources.
Dans des déclarations similaires, les participants à cet atelier se sont félicités de l’organisation de cette rencontre importante visant à renforcer les capacités des acteurs sécuritaires, tout en consolidant les partenariats entre les pays africains.
Et d'ajouter que les différentes séances au menu de cette rencontre ont permis de prendre connaissance des démarches concrètes en matière d’élaboration et d’optimisation des stratégies sécuritaires nationales, notant que les échanges et les débats qui ont marqué cette rencontre ont permis d’identifier les pistes et les actions concrètes à entreprendre.
Rappelant que l’Afrique regorge de richesses considérables, les intervenants ont cependant mis en garde contre la vulnérabilité des ressources existantes face aux menaces susceptibles de les dilapider si elles ne sont pas gérées de manière harmonieuse et coordonnée.
L'Afrique doit unir ses forces pour faire face aux défis et menaces actuels, a-t-on poursuivi, estimant qu’en alignant les ressources disponibles, il est possible de surmonter les difficultés auxquelles le continent est confronté.