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Procès de la MGPAP : un jugement qui laisse perplexe : El Faraâ écope de quatre ans de prison


Larbi Bouhamida
Samedi 2 Avril 2011

Procès de la MGPAP : un jugement qui laisse perplexe : El Faraâ écope de quatre ans de prison
Affaire de la Mutuelle générale du personnel  de l’administration publique (MGPAP). Le rideau vient de tomber sur le premier  acte. L’annexe  de la Cour d’appel de Salé a condamné jeudi Mohamad El Faraâ , ex-patron de cette Mutuelle à 4  ans de prison dont 30  mois de sursis.  Ses autres complices ont été respectivement condamnés à des peines  allant d’un an à deux ans. Seuls quatre d’entre eux  ont été relaxés par la Cour.  Laquelle a condamné solidairement les mis en cause  à ne verser qu’un milliard de dirhams sur les 117 qu’ils auraient détournés, selon la partie civile.
Selon Maitre Ahermouch, l’avocat de la MGPAP, les jugements prononcés à l’encontre des prévenus sont injustes et n’étaient nullement attendus.
L’affaire des 5 compagnies d’assurances auxquelles le ministère des Finances avait retiré l’agrément demeure présente dans les esprits comme la technique idoine pour socialiser les pertes issues des détournement des deniers publics.
Demeure également présente dans les esprits l’affaire de l’ex-PDG le Royal Air Maroc dont le dossier avait été transmis à la Cour  des comptes en 74 par la primature et qui avait été traduit en justice. Il lui aura fallu uniquement de menacer de révéler le nom de la partie qu’il lui avait commandée quelque 35.000 billets d’avion sans payer pour que tout s’arrête comme par enchantement. Il aurait néanmoins  reversé une partie de  son rapin dans les caisses de l’Etat pour que ce dernier le laisse couler de beaux jours dans l’Hexagone.
Moins catastrophique mais socialement chargée  de symboles, la toute petite affaire LOGECO avait signé le début de long processus d’arnaque au logement via les coopératives d’habitat.
Trois affaires sur des centaines qui rappellent qu’au jour d’aujourd’hui la Justice n’a pas encore intégré la notion du voleur payeur.
Sous d’autres cieux, les jugements font obligation aux personnes physiques et morales contre lesquelles ils sont prononcés de rembourser jusqu’au dernier centime ce qu’ils ont volé, dilapidé ou détourné sciemment.


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