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Pour protester contre la hausse des frais de scolarité : Journée école morte dans les établissements de l’enseignement du français à l’étranger


Naris rerhaye
Vendredi 30 Mars 2012

«Les élèves à la maison et les parents devant les écoles».  C’est l’action de mobilisation  que mène aujourd’hui l’Union des conseils des parents d’élèves scolarisés dans les établissements gérés par l’Agence de l’enseignement du français à l’étranger.
Ce vendredi 30 mars a été décrété journée «école morte» dans plusieurs villes du Maroc, accueillant ces écoles appartenant au réseau EGD et un sit-in de protestation est organisé ce matin, de 8h à 9h, à Rabat, devant le lycée Descartes.
Par cette action, des associations comme l’Union des conseils des parents d’élèves entendent protester de manière forte contre la hausse vertigineuse des frais de scolarité et du droit annuel d’inscription. Après un plan de hausse de tels frais -une hausse de 12% survenue en mars 2009 répartie sur 3 ans-,  les parents des élèves marocains et étrangers tiers viennent d’être informés de nouvelles hausses.
«Il faut savoir qu’un élève de nationalité française scolarisé au primaire paie 19.890 dhs. Un élève marocain de même niveau doit débourser 27.920 dhs alors qu’il en coûtera 38.520 dhs à un élève étranger tiers», explique une Marocaine dont les enfants sont scolarisés dans l’une des écoles du réseau. Pour l’Union des conseils des parents d’élèves, ces hausses de frais de scolarité tiennent à une explication.L’Agence de l’enseignement du français à l’étranger qui est la gestionnaire directe de ces établissements s’est vu ajouter une nouvelle attribution : celle de la responsabilité des charges immobilières. En clair, l’entretien et la rénovation des établissements en question relèvent de l’Agence de l’enseignement du français à l’étranger. Les choses se compliquent un peu plus lorsque l’on sait que l’Etat français n’accorde pas la moindre subvention dans ce sens à l’agence. «En l’absence de subventions de la France, ce sont les parents d’élèves qui paient. A cela il convient d’ajouter que les hausses programmées ne correspondent pas aux revenus des familles dont les salaires n’augmentent pas forcément au même rythme que les exigences de l’agence», s’indigne ce père de famille. L’Agence de l’enseignement du français à l’étranger a-t-elle les moyens de sa politique et de ses ambitions ? Fait-elle le vœu de former désormais les élèves appartenant à une élite financière ? Autant de questions qui traduisent les inquiétudes des parents.


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