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Tout en concédant qu’il est ministre de tutelle de la RTM, cette responsabilité se limite au seul titre politique et donc son rôle n’est pas de s’ingérer dans les affaires de la Société nationale de la radio et de la télévision qui, vu son statut actuel, doit bénéficier de l’indépendance de gestion et de diffusion en lui conférant la qualité de société pour lui permettre de se libérer des lourdeurs administratives notamment.
Or, on assiste à un dirigisme que veut instituer le ministre actuel de la Communication pour ne pas dire la mainmise sur le pôle public de l’audiovisuel. D’abord, par l’établissement de cahiers des charges sans en référer aux responsables et intéressés du secteur et ensuite dans la mise à exécution de ses instruments, quitte à utiliser le forcing.
Ce qui a eu pour effet l’avortement de deux Conseils d’administration à cause de la mésentente entre le ministre de la Communication et le PDG de la SNRT. Chacun voulant défendre ses propres prérogatives.
D’aucuns parlent déjà d’une année blanche à la télévision et le recours aux rediffusions, ce qui va accentuer la désaffection du public et la faillite de toute une profession, celle des producteurs.
Vouloir mettre sous la botte le secteur public de l’audiovisuel par un ministre engagé politiquement ne peut être accepté par les autres partis même si la bonne foi de l’intéressé n’est pas mise en cause. La neutralité du responsable ne doit souffrir aucune équivoque. N’a-t-on pas déjà dit que les Pjdistes veulent s’emparer de la radio et de la télévision publiques?
Pour expliquer son activisme, le ministre de la Communication se réfère à la nouvelle Constitution qui, selon sa propre lecture, lui permet d’intervenir dans la gestion du pôle audiovisuel public. Quid alors de l’indépendance de ce secteur tel que le législateur l’a voulu et pour cause?