-
Les droits fondamentaux des demandeurs d'asile battent de l'aile
-
Maroc/Etats-Unis : L’ADII et l'US CBP signent une déclaration de principes en matière de sûreté des conteneurs
-
Le peuple marocain célèbre ce vendredi le 55 ème anniversaire de SAR le Prince Moulay Rachid
-
L’USFP ne terrorise point ni ne se laisse terroriser

Fini le temps où convoler en justes noces signifiait le mariage pour l’éternité comme ce fut le cas de nos parents. En effet, la société marocaine bouge : évolution des mentalités, libéralisation des mœurs, indépendance économique notamment celle des femmes, montée en puissance de l’individualisme, etc. Tout cela fait que le mariage n’est plus une institution vénérée. On entend parler beaucoup plus de divorces que de mariages. Une tendance qui reproduit le schéma occidental.
Et pourtant, il faut garder en tête qu’on ne devrait recourir au divorce qu’en dernier lieu sachant que le Code de la famille prévoit une disposition importante, à savoir la conciliation. Comme dans l’ancienne Moudawana, il s’agit pour le tribunal, avant qu’il ne valide la dissolution du lien conjugal, d’essayer de convaincre les deux époux d’arrêter la procédure de divorce et de régler le différend à l’amiable. Mais quand le couple se trouve confronté à des problèmes insolubles, le divorce demeure une panacée pour les conflits conjugaux; une délivrance d’un joug devenu trop contraignant. Alcoolisme, adultère, stérilité voire absence de communication sont autant d’ingrédients à même de détruire un couple. Parfois même l’ingérence des belles-familles dans la vie privée du couple peut engendrer une séparation. Ainsi le phénomène du divorce au Maroc prend-il une dimension de plus en plus alarmante avec tout ce que cela entraîne comme conséquences dramatiques pour les enfants suite à la dislocation des liens parentaux. Le coût économique n’est pas en reste, sans parler de grandes incidences sociales et psychologiques qui ne manquent pas d’en découler.