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Face aux perturbations météorologiques, il est nécessaire de mettre en place une politique proactive, notamment dans le domaine de la planification urbaine
Infrastructures publiques endommagées, habitations détruites et biens privés lourdement affectés : le bilan humain et matériel ravive le débat sur la responsabilité de l’Etat et l’activation des mécanismes juridiques prévus en cas de catastrophe naturelle.
Plusieurs organisations civiles et de défense des droits humains estiment que la gravité de la situation justifie l’application immédiate de la loi n°110.14 relative à la couverture des conséquences des événements catastrophiques. Dans ce sens, l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) et l’Association des Barreaux du Maroc (ABM) ont appelé le gouvernement à assumer pleinement ses responsabilités et à engager un processus global de réparation au profit des victimes et des sinistrés.
Les deux instances ont annoncé leur intention de recourir au contentieux stratégique afin d’obtenir une décision judiciaire contraignant l’Etat à déclarer officiellement Safi zone sinistrée, conformément aux dispositions légales en vigueur. D’autres acteurs associatifs ont, pour leur part, interpellé l’Exécutif pour accélérer la reconnaissance formelle de la catastrophe, à travers la constatation officielle de l’événement, la délimitation de la zone touchée, l’inscription des victimes sur les registres d’inventaire et l’activation des mécanismes d’indemnisation.
Les inondations ont particulièrement frappé la médina de Safi, un tissu urbain dense abritant une population importante et de nombreuses activités artisanales et commerciales. Une configuration qui, selon les associations, renforce le caractère catastrophique de l’événement tel que défini par la loi 110.14, qui qualifie de catastrophe tout phénomène naturel d’une force exceptionnelle ayant causé des dommages directs.
Au-delà de la reconnaissance officielle, les différentes parties insistent sur une mise en œuvre rigoureuse et rapide des dispositifs d’indemnisation, qu’il s’agisse des assurances obligatoires ou du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques destiné aux victimes non assurées. Une démarche jugée essentielle pour atténuer les conséquences sociales et économiques du drame et donner un sens concret au principe de solidarité nationale dans un contexte d’urgence.
Adam Ali











