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Parlement de Westminster : Les séparatistes du Polisario pris à leur propre piège


Abdelghani Aouifia (MAP)
Vendredi 9 Septembre 2011

Les séparatistes du Polisario se sont vu infliger un sérieux camouflet lors d'une rencontre subsidiaire, organisée mardi soir au siège du Parlement britannique à Londres, lorsqu'un intervenant qui devait en principe défendre leur thèse fallacieuse a reconnu dans son exposé les avancées indéniables du Maroc dans le domaine de la réforme politique et démocratique.
Paul Whiteway, qui dirige le groupe "Independent Diplomat", une entité qui ne cache pas son soutien au Polisario, a tenté en vain de présenter l'élan de démocratisation que connaît la région arabe depuis le début de l'année comme "une aubaine" pour les séparatistes de faire entendre leur voix.
Le Maroc fort de ses acquis démocratiques
Et comme on ne peut pas cacher le soleil avec une passoire, l'intervenant n'a eu de choix que de reconnaître les avancées indéniables du Maroc dans le domaine de la réforme politique et démocratique, quand il a souligné, au grand dam de son hôte séparatiste visiblement irrité, que le Royaume "a répondu avec succès aux revendications de réformes".
Whiteway a également relevé que le Maroc dispose d'une forte résilience par rapport à d'autres pays "eu égard au niveau de liberté dont il jouit".
"Les réformes, initiées par le Maroc et approuvées par référendum, ont été largement saluées par la communauté internationale", a-t-il reconnu, rappelant que les pays occidentaux et à leur tête les Etats-Unis "considèrent le Maroc comme un modèle pour les pays de la région".
Ces vérités qui ont éclaté au grand jour dans l'enceinte du Parlement britannique ont une fois encore donné la vraie mesure des penchants pernicieux des défenseurs de thèses caduques à persister dans la voie de la désinformation et de l'égarement. Le représentant des séparatistes à Londres a d'ailleurs été, lors de cette rencontre, le porte-parole de cette tendance en véhiculant le discours consommé et dépassé de ses patrons à Tindouf.
Ces vérités illustrent également l'engagement irréversible du Maroc sur la voie de la démocratie et du progrès, fort de ses choix stratégiques et de sa direction visionnaire.
L'autonomie comme forme d'autodétermination
Le débat a, par ailleurs, abordé quelques aspects techniques du conflit régional autour du Sahara, en particulier les obstacles ayant rendu caduque l'option référendaire.
L'argumentaire développé, dans ce contexte, par Mme Catriona Drew, conférencière en droit international à la "London School of Oriental and Africain Studies" (SOAS) consiste à considérer l'autonomie comme l'une des formes d'autodétermination.
L'experte a rappelé que le Conseil de sécurité de l'Onu avait qualifié de "sérieux et crédible" le plan d'autonomie que le Maroc a mis sur la table après une impasse ayant duré des années, répondant ainsi à l'appel de la communauté internationale à trouver une alternative à l'option référendaire dont l'inapplicabilité a été prouvée.
Dans son analyse, Mme Drew rejoint la conclusion à laquelle était parvenu l'ancien Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Peter Van Walsum, selon laquelle "l'indépendance n'est pas une option réaliste".
L'implication du Polisario en Libye mise à nu
Le moment fort de la rencontre était sans conteste l'intervention du député britannique, Mark Pritchard (Parti conservateur/ au pouvoir), qui a dévoilé au grand jour le soutien de mercenaires du Polisario aux forces pro-Kadhafi en Libye.
Citant l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le parlementaire a indiqué que des centaines de mercenaires du Polisario ont combattu dans les rangs des forces loyales au dirigeant libyen déchu, Mouammar Kadhafi.
Devant des tentatives désespérées du représentant des séparatistes de réfuter ces affirmations, Mark Pritchard, a lancé que l'"OTAN ne fait pas de déclaration gratuite et sans fondement".
Le coup de grâce est venu d'un chercheur qui s'est interrogé, non sans ironie, si le Polisario ne se trouvait pas sous l'influence du pays qui l'abrite, en l'occurrence l'Algérie, qui utilise la question du Sahara pour servir ses propres desseins.


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