Nouveau journal web pour les Marocains du monde : “www.dimabladi.ma” fait voyager la parole au-delà des océans

La Fondation Education et Culture du groupe Banque populaire (FEC) vient de lancer mardi, 25 janvier 2011, un nouveau site web d'information et d'échange entre les Marocains d'ici et d'ailleurs. D'après un communiqué de la FEC, «la vocation de ce site est de servir de trait d'union entre les Marocains, où qu'ils soient à travers le monde». Le nouveau-né qui vient élargir le champ d'action de la FEC tout en perpétuant l'engagement du groupe bancaire en direction de la communauté marocaine à l'étranger, est intitulé «www.dimabladna.ma». En un mot, l'ambition est de taille : «Jeter des ponts entre les Marocains d'ici et d'ailleurs, faire voyager la parole au-delà des océans, donner à connaitre et à découvrir, à réfléchir et à s'émouvoir, à débattre et à se passionner, mille ambitions animent ce site. Mille ambitions et une conviction : plus les racines sont solides, plus les branches de l'arbre s'élèvent haut dans le ciel», résume l'éditorialiste. Une philosophie qui se caractérise à travers les différentes rubriques de ce journal en ligne qui, comme le présentent ces concepteurs, fait la part belle à l'information et à la culture. Il ambitionne de briser les incompréhensions et d'œuvrer pour une meilleure connaissance réciproque. Ainsi, le site se veut ce lieu où l'on reprend attache avec l'autre partie de soi qui vit ailleurs. Surtout qu’«au Maroc, la dynamique de changement travaille en profondeur la société. Les choses bougent, le débat progresse, les mentalités évoluent. C'est de cette information-là dont dimabladna.ma se nourrit et se fait le véhicule. Pour que, où qu'ils soient de par le monde, les MDM suivent et comprennent les évolutions du Maroc d'aujourd'hui», stipule ledit communiqué. Il est bien temps de changer les mécanismes et les outils traditionnels utilisés à cette fin, devenus dépassés par les événements. Les pères qui constituaient, dans les années 60, essentiellement cette plateforme d'échanges et de communications entre leurs fils et leurs frères au pays, ne peuvent plus assurer ce rôle. Leurs fils ont de nouvelles visions des choses. Ils sont présents dans tous les secteurs d'activité des pays dont ils sont devenus des citoyens.  Egalement producteurs d'arts et de savoirs, ils exportent et enrichissent la culture marocaine au-delà des frontières nationales. Ceci dit, leur besoin de communiquer et d'échanger des idées avec leurs frères du Maroc est plus important que les efforts fournis jadis par les parents. D'où l'importance de www.dimabladna.ma qui braque les projecteurs sur les talents marocains à l'étranger, ces ambassadeurs du beau qui promeuvent le label Maroc à l'international. Le portail offre une panoplie de rubriques au service des compétences : «Répertoriés dans «L'Annuaire des talents» ou croqués dans la rubrique «Portraits», ces artistes et créateurs sont les invités permanents du site. Car ils sont notre fierté et notre source de renouveau.», explique le communiqué de la FEC. Et d'ajouter : «www.dimabladna.ma, c'est aussi de l'actualité au jour le jour, des dossiers thématiques, et des reportages ou encore des réponses à des questions et des informations utiles. Plus qu'un site, Dimabladna.ma se veut ce lieu où se retrouvent tous les Marocains qui bougent. Au Maroc et ailleurs». C'est ce qu'affirme l'éditorialiste. D'après Mohamed Benchaaboun, président du GBP, «ce site se veut d'abord un chez soi. Un chez soi pour tous ceux qui portent le Maroc chevillé au cœur, qu'ils y résident en permanence ou le vivent par intermittence. Nous les appellerons MDM, pour à la fois, Marocains du monde et Marocains du Maroc». Aux yeux du président, «la distance et le temps ne permettent pas toujours d'être au fait des évolutions et des cheminements de chacun. Or, la méconnaissance est le terreau des préjugés. Savoir ce que fait l'autre, ce qu'il vit dans son quotidien, engrange comme réussites et échecs, tout cela participe à changer le regard que l'on porte sur lui. Et ce qui vaut pour un individu vaut pour une communauté».