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La position du Maroc ne souffre d’aucune ambiguïté, en ce sens que toute solution politique définitive à ce différend ne peut aboutir que dans le cadre de quatre paramètres fondamentaux, a affirmé le chef du gouvernement. Il s’agit de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara et de l’initiative d’autonomie comme unique solution à ce différend artificiel; la participation entière de toutes les parties dans la recherche d’une solution définitive; le respect total des principes et paramètres consacrés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007 selon lesquelles la solution ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis; et le rejet de tous plans dépassés, que le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité ont jugé depuis une vingtaine d’années comme caducs et inapplicables, visant à dérouter l’actuel processus politique des paramètres fixés par le Conseil de sécurité. Et de relever, à cet égard, que le processus politique, sous les auspices exclusifs des Nations unies, a été marqué par un nouvel élan avec la tenue des deux tables rondes de Genève en décembre 2018 et mars 2019, marquées par la participation pour la première fois de l’ensemble des parties
Saad Dine El Otmani a estimé qu’il est particulièrement encourageant que le Conseil de sécurité ait consacré le processus des tables rondes comme voie unique vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional. Et d’ajouter que le Maroc réitère sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire déplorable des populations des camps de Tindouf, dont la gestion a été délaissée par le pays hôte à un groupe séparatiste armé, en violation flagrante de ses engagements internationaux en vertu de la convention sur la situation des réfugiés de 1951 et les autres conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.
Le contexte de la pandémie de Covid19, a poursuivi le chef du gouvernement, ne fait qu’accentuer les préoccupations sur le sort de cette population séquestrée dans des camps gérés par un groupe armé ne disposant d’aucune légitimité au vu du droit international. Il est grand temps que la communauté internationale prenne une mesure décisive pour pousser le pays hôte à permettre au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés de procéder au recensement et à l’enregistrement de la population des camps de Tindouf, conformément au droit international humanitaire des réfugiés et aux appels incessants du Conseil de sécurité dans l’ensemble de ses résolutions depuis 2011, a insisté Saad Dine El Otmani. Un tel recensement est devenu plus que jamais nécessaire pour mettre fin au détournement en cours depuis plus de 40 ans de l’aide humanitaire destinée à la population séquestrée dans les camps de Tindouf, a-t-il conclu.
Soutien constant au dialogue interlibyen et à la cause palestinienne
Il a ainsi souligné que «la sécurité de la Libye, pays frère avec lequel nous partageons une histoire et un destin communs, fait partie intégrante de la sécurité du Royaume du Maroc». Il a assuré que la solution à cette crise ne peut être que politique et doit être décidée par les Libyens eux-mêmes, loin de toute ingérence et des agendas étrangers, citant à cet égard la réunion de Skhirat tenue avec le soutien de la communauté internationale.
«Le Maroc reste déterminé à offrir un cadre neutre de dialogue entre les parties libyennes», a-t-il dit, rappelant que le Royaume a accueilli au cours de ce mois à Bouznika des réunions de délégations du Haut Conseil d'Etat et du Parlement de Tobrouk ayant abouti à un accord global sur des critères et des mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté. Par ailleurs, Saad Dine El Otmani a déploré l'incapacité de régler la question palestinienne et de relancer le processus de paix au Proche-Orient, relevant qu'il s'agit d'«une source de profonde préoccupation pour le Royaume». «Il n’y a pas de paix juste et durable sans que le peuple palestinien puisse exercer son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant et viable, avec Al Qods acharif comme capitale», a affirmé le chef du gouvernement.
Le Maroc, a-t-il poursuivi, «rejette catégoriquement toutes les actions unilatérales des autorités israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, que ce soit en Cisjordanie ou à AlQods acharif», assurant que ces mesures risquent d'attiser les tensions et l’instabilité dans la région.
Il a indiqué que SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al Qods, issu de l'Organisation de la coopération islamique, insiste sur la préservation de la ville sainte d’Al Qods, en tant que patrimoine commun de l'humanité, symbole de coexistence pacifique pour les adeptes des trois religions monothéistes et centre de rayonnement pour les valeurs de respect mutuel et de dialogue tel que préconise l'appel d’Al Qods que Sa Majesté a cosigné avec Sa Sainteté le Pape François le 30 mars 2019 à Rabat