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Nasser Bourita : Les relations du Maroc avec l’UE sont guidées par une vision Royale claire pour un partenariat ambitieux, global et d'égal à égal


Samedi 29 Juin 2019

Les relations du Maroc avec l'Union européenne sont guidées par une vision Royale claire pour un partenariat ambitieux, global et d'égal à égal, a souligné, jeudi à Bruxelles, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
 «A partir de cette vision, nous allons travailler pour que cette relation garde son caractère pionnier et avant-gardiste dans la région et dans tous les domaines», a affirmé M. Bourita lors de la conférence de presse conjointe avec Mme Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne, à l’issue des travaux de la 14ème session du Conseil d'association Maroc-UE.
Le ministre a indiqué que les deux parties ont eu des «discussions positives, franches et très constructives qui nous ont permis de réitérer notre attachement au renforcement du partenariat mais également et surtout notre détermination à redonner un nouveau souffle à ce partenariat».
Il a précisé que ce Conseil d’association a une particularité en comparaison avec les autres.
D'abord par son timing, a expliqué le ministre, rappelant que ça fait presque quatre ans que les deux parties n’ont pas tenu de Conseil d'association, «une période qui a été un test pour notre partenariat et qui a montré la résilience, l'ambition et la détermination à défendre les différentes dimensions de ce partenariat de part et d'autre ».
Ce Conseil, a poursuivi M. Bourita, est aussi particulier par son résultat, car c'est "la première fois depuis le lancement des Conseils d'association que les deux parties adoptent une Déclaration politique conjointe, ce qui montre une convergence totale des vues ».
Cette Déclaration politique conjointe, a expliqué M. Bourita, «reprend une vision et une ambition partagées, mais également des positions claires sur un certain nombre de sujets ».
Il s’agit aussi, a ajouté le ministre, d’un conseil particulier en termes de substance car «non seulement nous avons acté la relance de notre partenariat en réactivant les différentes structures, en renouant la coopération dans les différents domaines, mais nous avons également décidé de structurer ce partenariat à l'avenir autour de quatre espaces importants : un espace de convergence des valeurs, un espace de convergence économique et de cohésion sociale, un espace de connaissances partagées et un espace de concertation politique et de coopération accrue en matière de sécurité".
Cette Déclaration politique et l'identification de ces quatre espaces, a rappelé M. Bourita, sont également «le résultat d'une réflexion informelle menée conjointement à Skhirat il y a deux semaines où des responsables marocains et européens, des représentants de la société civile, des académiciens se sont réunis pour réfléchir à l'avenir de ce partenariat ».
Le ministre a affirmé que les deux parties vont "travailler pour une refonte du schéma de nos relations afin d'embarquer plus et mieux dans une relation plus stratégique et avec une dimension régionale plus renforcée vers l'Europe, vers l'Afrique, vers le Moyen-Orient, des zones où nous avons une présence, des intérêts et des projets à promouvoir ensemble ».
M. Bourita a, par ailleurs, indiqué que les deux parties ont discuté de plusieurs questions régionales et internationales, notant que «nous avons encore une fois constaté que nous sommes des partenaires qui ont des vues convergentes sur un certain nombre de sujets», ajoutant que les deux parties vont "essayer de traduire cette convergence en initiatives communes et en actions concertées face aux multiples défis" auxquels elles font face.
Répondant à une question sur la coopération avec l’UE en matière de mobilité, M. Bourita a rappelé que "le Maroc aborde la migration par rapport à sa propre responsabilité nationale et par rapport à la sécurité de ses propres frontières".
 «C'est pour cela que le Maroc a mobilisé ses moyens dans le cadre d'une approche globale à la question migratoire», a-t-il dit, notant que les deux parties ont discuté du "besoin d'une vision à long terme partagée et d'une approche structurelle et à long terme».
Et le ministre d’ajouter : «Il faut qu'on se mette d'accord sur une vision à long terme, mettre les moyens et la stratégie nécessaire pour que cette frontière qui est commune au Maroc et à l'UE soit une frontière sûre, ouverte, fluide, mais fermée devant ceux qui veulent l'exploiter ou l'instrumentaliser à des fins illicites, ou à des fins de trafic ou d'immigration clandestine ».
Le Conseil d'association Maroc-UE, rappelle-t-on, a été marqué par l'adoption pour la première fois dans l'histoire des relations de l'UE avec un pays du voisinage, d'une "Déclaration politique conjointe" qui jette les bases d'une nouvelle étape statutaire d'égal à égal et d'un "partenariat euro-marocain de prospérité partagée", donnant une nouvelle impulsion aux relations Maroc-UE qui soit à la hauteur de leurs attentes et des enjeux du monde contemporain.

315.000 visas délivrés par les consulats de France au Maroc en 2018

Le nombre de visas délivrés par les consulats de France au Maroc a atteint quelque 315.000 en 2018, soit environ 2.000 visas par jour en période de pic, a indiqué, jeudi à Rabat, la Consule générale de France à Rabat, Florence Caussé-Tissier.
Les demandes de visa ont atteint 400.000 en 2018, avec un taux de refus qui avoisine la moyenne mondiale de 16%, a précisé Mme Caussé-Tissier, lors d'une visite au centre TLS Rabat, organisée par l'ambassade de France au Maroc.
Abordant le rôle du centre TLS, une société française filiale de la société télé-performance qui est spécialisée dans le contact face à face, elle a souligné qu'il s'inscrit dans l'opération d'externalisation des visas, engagée à l'échelle mondiale pour pouvoir absorber la croissance des demandes de visa et garantir un meilleur accueil aux demandeurs, dont le nombre a "quasiment doublé'' en cinq ans.
Concernant les prises de rendez-vous, Mme Caussé-Tissier invite les demandeurs à les prendre directement, à travers le système informatique mis en place, ajoutant que des mesures ont été mises en place, avec l'aide des autorités locales, pour faire face aux officines.
Pour remédier à la hausse du nombre de demandeurs, un visa de circulation est accordé aux personnes qui voyagent fréquemment, a-t-elle indiqué, soulignant l'importance du nouveau système de prise de rendez-vous qui a permis une meilleure fluidité.


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