LibéSport




Zoom







Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Luis Enrique L'Espagne, perturbée par la Covid, a vécu bien pire

​L' équipe d'Espagne ignore encore quand elle retrouvera son capitaine Sergio Busquets, testé positif au Covid-19, mais elle a déjà "vécu bien pire", a relativisé jeudi son entraîneur Luis Enrique à quatre jours de son premier match de l'Euro contre la Suède.

Vendredi 11 Juin 2021

Luis Enrique L'Espagne, perturbée par la Covid, a vécu bien pire
Sergio Busquets serat-il retenu pour l'Euro ? Quand trancherez-vous?
"Je vais l'attendre, il nous reste encore du temps mais Busquets sera évidemment dans la liste. +Busi+ se sent très bien, il est asymptomatique, il a son travail à faire, il est en contact avec le staff, avec les joueurs, il est motivé. Je n'y connais rien mais on dit que quand tu es asymptomatique c'est que tu as une faible charge virale. C'est possible que ça soit le cas. Il va bien en tout cas. C'est un milieu de terrain qui a les capacités pour surmonter (les problèmes), chaque fois que le ballon lui arrive, il améliore le jeu. Le fait qu'il ait été le premier à être infecté va peut-être lui bénéficier (s'il se rétablit d'ici là, ndlr). Les joueurs passent les tests PCR le matin de bonne heure, pour que les laboratoires puissent nous donner le temps de nous préparer en cas de mauvaise nouvelle. Ce n'est pas une situation agréable mais nous avons déjà vécu bien pire".

Comment vous préparez-vous pour cette compétition ?
"Nous nous concentrons sur ce qui est important. Faire de la vidéo est impossible car on ne peut pas être dans des salles fermées. Nous nous entraînons aux heures les plus chaudes de la journée pour nous adapter aux conditions de Séville (là où se tiendront les matches de la sélection espagnole, en Andalousie, où le climat est très chaud, nldr). Nous avons fait le briefing dehors pour respecter les distances de sécurité, nous avons travaillé les remises en jeu, nous ne voulions pas trop nous fatiguer. On informe les joueurs sur ce qu'il se passe. Mais le fait de ne pas nous entraîner dans des conditions idéales ne doit pas servir d'excuse. L'Espagne fait partie des favoris, il n'y a aucun doute. Nous ne sommes pas les favoris, parce que le favori c'est le champion en titre (Portugal, NDLR), mais nous sommes dans le groupe des six, sept favoris. Et chaque fois que je revois le match (amical contre) le Portugal (vendredi), j'en suis encore plus convaincu."

Redoutez-vous les effets secondaires des vaccins sur les joueurs ? 
"J'aurais aimé que ce soit fait au moment opportun, c'est-à-dire lorsque j'ai communiqué la liste des joueurs retenus (...) et il faut accepter qu'il peut y avoir des effets secondaires. Cela fait des mois que nous essayons de négocier pour que les joueurs soient vaccinés. En tant que sélectionneur et entraîneur, nous devons prendre en compte (les éventuels symptômes provoqués par l'administration du vaccin, ndlr). Ça m'ennuierait de ne pas pouvoir compter sur un joueur parce qu'il aurait une réaction au vaccin".

Moins de hooligans, plus difficiles à retracer

Moins de hooligans se rendront à l'Euro de football à cause du coronavirus, mais ils seront plus difficiles à retracer, a averti jeudi l'agence européenne de police Europol en dévoilant un centre d'opérations spéciales aux PaysBas. Des officiers de chacune des 24 nations participant au tournoi éclaté dans onze pays surveilleront tout au long du mois que dure la compétition les menaces depuis la salle de contrôle au siège d'Europol, à La Haye. Dans une salle munie d'écrans géants et de bureaux disposés selon les groupes de l'Euro, des agents des polices des différents pays pourront partager rapidement des informations pour garantir la sécurité sur tout le continent.

ontinent. "Jusqu'à présent, tout est calme, mais nous sommes vigilants", a déclaré lors d'une conférence de presse Max Daniel, officier de police néerlandais en charge du centre d'opérations. "En raison des restrictions anti-Covid-19, nous nous attendons à un nombre de supporters pas si élevé, donc je pense que le nombre de hooligans sera également limité", a-t-il poursuivi. Mais les mesures toujours en place en Europe pour lutter contre le virus et le fait que le tournoi se joue dans onze pays différents compliquent les choses, a-t-il ajouté. "La plupart des supporters voyageront en voiture, et il y aura beaucoup plus de mouvements", explique M. Daniel. Selon la directrice d'Europol, Catherine De Bolle, le tournoi représente un défi de sécurité d'une "complexité sans précédent". "Le centre des opérations est prêt à réagir à toute menace criminelle qui pourrait mettre en danger le bon déroulement de la compétition", a-t-elle assuré. Tout au long de la compétition, Europol surveillera également les menaces de type "terroriste", les actions cybercriminelles et les tentatives de trucage de matchs, et sera même à l'affût de faux documents nécessaires pour voyager. L'application des mesures nationales contre la Covid-19 restera de la responsabilité des pays hôtes, mais d'éventuels organisateurs de fêtes autour des stades seront sur le radar du centre des opérations à La Haye, a averti M. Daniel.

A l'intérieur de la salle de contrôle, située dans un grand auditorium au sein du siège d'Europol, 40 agents seront installés à des bureaux pour surveiller et rassembler les informations, jour et nuit. Malgré sa sortie de l'UE, et donc d'Europol, le Royaume-Uni fait partie des pays qui dirigent le centre d'opérations, avec la Roumanie et les Pays-Bas. L'Angleterre, l'Ecosse et le Pays de Galles participent tous trois au tournoi, dont la finale se jouera à Londres. Le centre des opérations d'Europol travaillera avec des "observateurs" de la police recueillant des informations sur les hooligans dans chacun des pays hôtes. En cas de problème, une "salle de crise" sera mise en place, impliquant les pays concernés. "Bien sûr, l'accent est mis sur les problèmes liés au Covid-19. Mais nous ne devons pas oublier le fait que nous devons toujours faire face au hooliganisme", a déclaré Adrian Dinca, policier roumain et un des coordinateurs de la salle d'opérations. Le hooliganisme "n'a pas disparu, il est toujours là", a-t-il souligné.

Programme

Samedi:
14h00 : Pays de Galles-Suisse
17h00 : Danemark-Finlande
20h00 : Belgique-Russie
Dimanche:
14h00 : Angleterre-Croatie
17h00 : Autriche-Macédoine du Nord
20h00 : Pays-Bas-Ukraine

Libé

Lu 473 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe








L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          



Inscription à la newsletter