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Ce projet vise à sauvegarder durablement les traditions orales et à encourager les détenteurs du patrimoine culturel et traditionnel marocain « à continuer de transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire aux jeunes générations ».
Sont concernées par ce projet, toutes « personnes qui possèdent à un haut niveau les connaissances et le savoir-faire nécessaires pour interpréter ou recréer des éléments spécifiques du patrimoine culturel immatériel et qui peuvent assurer la transmission de leurs connaissances et savoir-faire aux jeunes générations », peut-on lire sur le site Internet du secrétariat général du gouvernement. Ce projet de loi institue un cadre juridique réglementant la reconnaissance des détenteurs du patrimoine culturel immatériel.
D’autant plus qu’il définit les critères de sélection des Trésors humains vivants, fixe les modes de financement nécessaires pour la gestion, la promotion et la pérennisation du système et stipule aussi les droits et obligations des Trésors humains vivants sélectionnés et de leurs apprentis.
En outre, il prévoit la création d’une commission nationale (art. 5) chargée de sélectionner des candidats au titre de Trésor humain vivant et de veiller à la mise en œuvre du système. Cette commission, dont les membres seront nommés par décret sur proposition de l’Autorité gouvernementale, sera chargée de « donner un avis consultatif sur l’établissement et la mise à jour régulière des inventaires du patrimoine culturel immatériel et de ses détenteurs; définir et proposer, pour une période déterminée, les aspects du patrimoine culturel immatériel au sein desquels seront désignés, en priorité, des détenteurs en qualité de Trésors humains vivants, en fonction des critères (précis)» (Art.9).
L’Autorité gouvernementale, qui étudiera les modalités de prise en charge financière du système des Trésors humains vivants dans le cadre du Fonds national pour l’action culturelle (FNAC, Art. 14), sera également assistée dans sa tâche par un secrétariat.