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Après avoir fustigé jusqu’à très récemment l’action gouvernementale, le MP accepte pourtant de rejoindre l’Exécutif en y faisant (presque) de la figuration. Son leader, Mohand Laenser, nommé ministre d’Etat sans portefeuille, occupe pour ainsi dire un poste honorifique qui a le seul avantage de le situer en bonne place en termes purement protocolaires. Un deuxième et dernier (demi) poste tombe dans l’escarcelle du Mouvement populaire, le secrétariat d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, laissé vacant depuis le limogeage de M. Lakhrif pour cause de double nationalité. Il est occupé par un quadra du BP des haraki, Mohamed Ouzzine qui devra s’inventer une fonction à l’ombre de Taïeb El Fassi.
Dans cette histoire, le Rassemblement national des indépendants perd un portefeuille ministériel, celui de la jeunesse et des sports, et l’Union socialiste des forces populaires en gagne un, la culture. Moncef Belkhayet, l’étoile Montante de Financecom et de Mawazine, remplace Nawal Moutawakil qui avait été, elle, nommée ministre sur le quota du RNI. Aux dernières nouvelles, M. Moncef n’a toujours pas rejoint les troupes « militantes » de Mustapha Mansouri. En tout cas, même l’agence de presse officielle n’en souffle mot dans la bio du nouveau ministre de la jeunesse et des sports. Quant à l’entrée au gouvernement de l’Usfpéiste Bensalam Himmich, membre du conseil national du parti de la Rose, elle laisse perplexe tous les oracles qui annonçaient le passage à l’opposition de l’Union socialiste des forces populaires. Reste enfin la grande énigme, celle du maintien de Ahmed Akhchichen à son poste de ministre de l’enseignement alors même que sa famille politique, le PAM dont il est d’ailleurs un membre fondateur et dirigeant, a rejoint l’opposition avec grand bruit. Faire de la politique autrement, c’est peut-être aussi gérer ces profondes contradictions qui contribuent davantage à brouiller les pistes…