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Lors d’une rencontre avec les parlementaires de Safi initiée par la Fédération des associations professionnelles des commerçants du commerce en gros et les exportateurs des produits maritimes au niveau des différents ports et marchés du Royaume, les professionnels sont unanimes à rejeter le texte législatif qui, d’après eux, pourrait servir à tout sauf l’organisation du secteur du commerce de poisson dans les ports marocains.
Pour le président de l’un des Syndicats des mareyeurs, ce texte « présente des contradictions puisqu’il définit le mareyage comme le tri, l’allotissement et le conditionnement, alors que les produits pouvant être commercialisés par un mareyeur, sont des poissons entiers, en filets ou tronçonnés ».
En outre, le fait que « l’activité du mareyeur englobe selon ce texte de loi, les trois fonctions techniques que sont le tri, l’allotissement, le conditionnement, l’étêtage, le tranchage, le filetage, la congélation, l’élaboration de rôtis, les brochettes, etc, les fonctions commerciales que sont le négoce, l’approvisionnement majoritaire en criée puis l’élargissement à d’autres sources d’approvisionnement (import, inter port ....), et les fonctions financières puisque le mareyeur assure un relais financier lié à sa fonction de négociant des produits frais aux produits congelés et élaborés, est un contresens commercial, si on prend en considération l’éventualité de l’admission des transporteurs de poissons comme étant des mareyeurs ».
La rencontre a été l’occasion pour les parlementaires safiots de mieux comprendre les dessous de ce problème dont ils devront assumer le plaidoyer auprès de l’Exécutif qui, d’après les professionnels, a choisi de faire cavalier seul.
A l’issue de cette rencontre, les professionnels ont diffusé un communiqué appelant le ministère d’Akhenouche à adopter une approche participative tout en gelant la loi 14.08 très contestée, avec pour perspective l’adoption d’une nouvelle loi à même de répondre aux vrais problèmes du secteur du commerce de poisson en gros.