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Depuis 2002, au moment où le parti populiste Liste Pim Fortuyn était le premier dans la grande ville portuaire, Rotterdam a instauré le fichage des jeunes de moins de 24 ans dépeints comme “à risques”. Parmi les indicateurs d’une éventuelle dangerosité figurait l’origine ethnique des intéressés. Cette initiative, destinée à contrer le sentiment d’insécurité qui gagnait les Pays-Bas, avait brisé un tabou dans un Etat réputé tolérant et multiculturel. Les données retenues concernent des jeunes qui ont été en contact avec la police, la justice, les fonctionnaires chargés du contrôle de la scolarité obligatoire et les services de protection de la jeunesse. Tous peuvent s’échanger les informations dans le but prétendu d’améliorer la sécurité publique et de mieux encadrer ces jeunes en difficulté.
Le Collège a estimé, jeudi 9 avril, que l’utilisation de données à caractère ethnique ne reposait sur aucune base légale et qu’elle devait être stoppée.
En 2006, il avait autorisé temporairement le fichage ethnique pour 21 municipalités - dont Rotterdam - confrontées à une vague de délinquance causée essentiellement par des jeunes d’origine antillaise. En décembre 2008, tout recensement de ce type avait été à nouveau prohibé. Certaines municipalités n’ont pas tenu compte de cette modification et s’exposent désormais à des sanctions.