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C’est ainsi que l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH), l’Association Adala, l’Instance marocaine des droits humains (IMDH), le Médiateur pour la démocratie et les droits de l’Homme (MDDH), l’Observatoire marocain des libertés publiques (OMLP), la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’Homme, le Centre marocain des droits de l’Homme (CMDH), le Centre des droits des gens et la commission de la défense des droits de l’Homme ont tenu mercredi à Rabat un point de presse pour rendre compte de leur position et adresser de même une lettre à ce propos au secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon.
Au nom des associations signataires, Mohamed Nachnach, président de l’OMDH, considère que la proposition américaine de présenter au Conseil de sécurité de l’ONU un avant-projet de résolution pour l’élargissement du mandat de la MINURSO à la question des droits de l’Homme dans les provinces du Sud est une atteinte à la souveraineté et à la sécurité du Maroc. D’autres organisations internationales œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme seront saisies pour leur dévoiler la vérité sur la situation dans nos provinces du Sud, a-t-il tenu à faire savoir.
Dans cette missive envoyée au S.G des Nations unies, les associations précitées ont estimé nécessaire d’attirer son attention sur la situation des droits de l’Homme dans notre Sahara, les visites effectuées par son envoyé personnel dans la région et sur leur manière de traiter les questions relatives aux droits de l’Homme.
«Nous croyons que la priorité dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’Homme dans la région devrait être accordée au renforcement de l’action des organisations non gouvernementales sérieuses et crédibles actives sur le terrain», peut-on lire dans cette lettre.
«Toute autre orientation, y compris l’élargissement du mandat de la MINURSO pour lui confier la mission de surveiller la situation des droits de l’Homme, ne peut servir les objectifs de l’agenda des ONG et pourrait même nuire à l’indépendance de leur action pour la défense des droits humains », ont tenu à souligner les signataires de la lettre. Soucieuses de défendre et de protéger les droits de l’Homme, les associations signataires de la missive ont tenu à rappeler au S.G des Nations unies que «la situation au Sahara a toujours été au centre de notre attention(…) à travers le travail quotidien et le suivi de toutes les questions relatives aux droits de l’Homme dans la région qui nécessitent notre intervention».