-
Signature d’un mémorandum d’entente en vue du renforcement des capacités des diplomates marocains
-
Début à Banjul de la réunion des ministres des AE avec la participation du Maroc
-
L'ANRE plaide à Fès en faveur d’un réseau “robuste” d’interconnexion électrique transfrontalier en Afrique
-
Le SNPM publie son rapport annuel2023-2024 sur la liberté de la presse au Maroc
-
L’ANME fait part des axes stratégiques pour renforcer la liberté de la presse et promouvoir un environnement médiatique sain et diversifié
C’est Hassan Daki, procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat qui a représenté le Maroc à cette importante réunion consacrée essentiellement à l’examen des moyens d’accès aux messages terroristes relayés sur Internet.
Selon le quotidien espagnol El Pais, il a mis en garde contre le retour des jihadistes en affirmant que « Daech est en train de péricliter et cela signifie que plusieurs combattants veulent retourner à leur pays d’origine. Ils constituent de véritables menaces pour la sécurité ».
Pour sa part, François Molins, procureur à Paris, a déclaré selon le quotidien belge La Libre Belgique : « Nous nous heurtons trop souvent à l'impossibilité de pénétrer dans certains sites électroniques et de déchiffrer leurs messages. Ces difficultés vont aller croissant alors que les logiciels de cryptage progressent et se banalisent sur le marché des télécommunications. Je crois que nous devons unir nos voix pour mobiliser les autorités nationales et internationales et mettre les sociétés commerciales impliquées dans ce commerce face à leurs responsabilités».
Quant au ministre de la Justice belge, Koen Geens, qui était présent à l’ouverture de cette réunion, il a assuré dans son allocution qu’«un vide énorme subsiste au plan international. Il concerne l’accès de nos services aux données de communication. Ce vide grandit au fur et à mesure du développement, rapide et massif, des nouvelles technologies de l’information ». Et de préciser : «Trois évolutions se superposent : premièrement, les contacts entre les terroristes se font de moins en moins par contact physique et de plus en plus via les nouvelles technologies ; deuxièmement, ces contacts à distance se font de moins en moins par la téléphonie fixe ou mobile et de plus en plus par les services Internet de type Whatsapp, Viber, Telegram, Skype, etc ; et enfin, troisièmement, ces communications se font de moins en moins «en clair» et sont de plus en plus cryptées ».
Il a tenu à souligner qu’"il y a de nombreux liens entre les actes terroristes et les citoyens de nos pays, la coopération est dès lors très importante". Et d’ajouter : «Nous devons désormais nous armer contre ceux qui reviennent de la région et endiguer la radicalisation sur notre propre sol ».
La coopération entre les quatre pays a été décidée lors d'une réunion à Madrid, les 18 et 19 juin 2009, entre le procureur général près la Cour d'appel de Rabat, le procureur de la République près de tribunal de grande instance de Paris, le Fiscal Jefe de l'Audienca nacional de Madrid et le procureur fédéral belge. Une première réunion quadripartite a eu lieu le 14 décembre 2010 à Paris.