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En gardant plusieurs jours le silence alors que les rumeurs les plus folles circulaient autour du PSG, le Brésilien, sûrement accaparé aussi par la naissance de son fils ce week-end, a vu s’écorner l’image de gendre idéal qu’il entretenait savamment.
A son arrivée, +Leo+ est ce dirigeant classe, toujours bien habillé, et les cheveux dans le vent. Aujourd’hui, les choses ont changé et beaucoup de ceux qui ont accueilli avec enthousiasme l’ex-meneur de jeu flamboyant sont sceptiques sur ses façons de faire.
«Il croit qu’il a la science infuse et il veut tout diriger tout seul, témoigne auprès de l’AFP un ancien cadre resté proche du PSG. Les dirigeants ont agi comme des amateurs».
«Beaucoup de choses pas forcément cohérentes se sont passées la semaine passées», reconnaît-on dans l’entourage du club en précisant que Leonardo a bien fait d’intervenir mardi dans les médias, «même s’il ne répond pas à beaucoup de questions».
Mais son entretien jeudi dernier avec Antoine Kombouaré, lors duquel Leo a reconnu être en contact avec Carlo Ancelotti, a laissé des traces, et le lien semble cependant coupé pour certains au club.
«Maintenant, on sait officiellement que les ennemis sont à l’intérieur», assène ainsi sans ménagement un salarié.
Un ami proche du Brésilien se contente lui de souligner qu’à ce poste exposé «on ne peut pas toujours être propre».
Après cet entretien délicat, Leonardo, préoccupé par son image, a même fait demi-tour lors de sa sortie du Camp des Loges pour ne pas laisser une impression trop désastreuse devant les caméras, et s’est excusé de ne pas souhaiter s’exprimer au volant de sa voiture.
«Paris, c’est politique»
Selon Le Parisien, Leonardo a aussi refusé d’être photographié lundi lors de son entretien avec le quotidien, car il affichait une mauvaise mine.
D’autres proposent pourtant une autre analyse et étendent le champ des responsabilités à d’autres composantes du PSG. Car il ne faut pas oublier que «Leo» n’a que 42 ans et qu’il ne s’était jamais retrouvé seul au front à l’Inter ou au Milan AC.
«Leo est bon pour acheter des joueurs, faire des interviews mais peut-être pas encore dans la gestion au quotidien, explique un représentant d’un groupe de supporters. Paris n’a pas évolué tant que ça et il y a toujours autant d’amateurisme dans le secteur administratif. Il y a plus un vide autour de lui qu’une faute réelle de sa part».
«Une grande partie du délire vient de la presse. Leonardo est la composante essentielle de la reprise du PSG», l’encourage-t-il encore, malgré les groupes de soutien à Kombouaré qui fleurissent sur internet.
«Il y a une petite maladresse, mais est-ce si grave, s’interroge un expert en communication proche du club. Cela traduit la difficulté des dirigeants à prendre en main un club comme Paris et comprendre tous les enjeux. Ils sont là depuis trop peu de temps pour se rendre compte des ego froissés, des risques de telle prise de position, mais ça viendra».
Le même expert estime toutefois que ni le club ni les propriétaires qataris ne sont éclaboussés par ce «micro-épisode» et que Leo n’est «pas fragilisé» auprès des actionnaires. «Cela deviendra difficile seulement si la situation s’éternise», pronostique-t-il.
«Paris, c’est politique. Leo ne pouvait pas arriver et licencier 50 personnes. Il y a des incompétents et il y va étape par étape», conclut ce proche du nouvel homme fort du club, qui estime que toute cette agitation autour de lui est «le cadet de ses soucis».