Le "royal baby" a un titre, prince de Cambridge


AFP
Jeudi 25 Juillet 2013

Le "royal baby" a un titre, prince de Cambridge
George? James? : Le garçon de Kate et William a hérité à sa naissance du titre de prince de Cambridge, reste à trancher l'épineuse question de son prénom, en conciliant le carcan des traditions monarchiques et le modernisme des parents.
Le choix du nom de baptême d'un futur souverain --destiné à entrer dans les livres d'histoire-- est on ne peut plus sensible. A tel point que celui du prince William n'a été révélé aux sujets de sa Majesté qu'une semaine après la naissance, en 1982.
A l'époque, il s'est murmuré que la mère (la princesse Diana) préférait Sebastian ou Oliver, tandis qu'Albert avait les faveurs du père, le prince Charles.
Lors de la naissance dudit Charles, en 1948, le suspense a duré un mois.
S'agissant du "royal baby" né lundi, le Palais de Buckingham se bornait à indiquer mardi que "l'information sera communiquée en temps utiles".
Le choix est compliqué par le fait que depuis George 1er (1714-27), les princes britanniques, régnant ou pas, portent des prénoms à tiroirs.
Edward VIII (janvier à décembre 1936) en cumulait sept: Edward Albert Christian George Andrew Patrick David. Il est cependant surtout resté fameux pour son crime de "lèse-monarchie", ayant abdiqué pour épouser une divorcée, américaine.
William arbore comme autres petits noms Arthur (en hommage au dernier fils de la reine impératrice Victoria), Philip (en référence à son grand-père le duc d'Edimbourg) et Louis (du nom de Louis Mountbatten, dernier vice-roi de l'Inde britannique).
Pour l'état civil, son père, le prince de Galles, se prénomme Charles Philip Arthur George.
C'est que chez les Windsor, comme dans toutes les familles du Royaume, on pratique le compromis pour intégrer des références aux parents, grands-parents ou personnages importants de la lignée.
Dans le cas du "royal baby", troisième dans l'ordre d'accession au trône, il conviendrait aussi de faire une petite place à la famille roturière de Kate, les Middleton. Le nom du grand-père paternel à la tête d'une entreprise d'articles de fêtes, Michael, et celui de nombre de ses ancêtres, Francis, pourraient pointer le nez.
"Pour ce qui est des noms de baptême, nous ne nous caractérisons pas comme une Nation qui se lasse facilement des traditions", remarque avec un sens aigü de l'euphémisme Charles Kidd, directeur du Debrett's Peerage and Baronetage, Gotha de la noblesse britannique.
A l'en croire, George a de bonnes chances de figurer dans le quartet gagnant. Cet expert mise aussi sur Charles et Philip.
George confère "une impression de continuité", relèvent les historiens. Le nouveau-né serait le septième du nom dans la lignée royale.
Charles est en revanche plus problématique. Charles 1er fut décapité, tandis que le règne de Charles II se caractérise par une épidémie de peste et le grand incendie de Londres.
Les bookmakers privilégient quant à eux George, James, Alexander, Richard, Louis et Henry, dans cet ordre. L'indication est cependant d'un intérêt très relatif, sachant qu'ils avaient à 60% placé leur argent sur la naissance d'une fille. Selon les recherches de Charles Kidd, entre l'avènement de Guillaume le Conquérant en 1066 et la mort de la reine Anne en 1714, les noms les plus prisés dans la famille régnante ont été Henry, devant John, William, Edward et Richard.
Plus exotiques ou franchement vintage, on recense des princes Humphrey, Baldwin, Eustach, Alfonso ou encore Archibald.
La reine Elizabeth II sera dûment avisée des prénoms choisis, mais dans ce domaine comme dans les autres, elle règne mais ne gouverne pas, croient savoir les chroniqueurs royaux.
Le Palais de Buckingham a confirmé à l'AFP que le choix "relève d'abord et avant tout du couple" princier.
L'affaire se complique encore quand on sait que les souverains n'optent pas forcément pour leur premier prénom, voire en choisissent un autre, au moment de porter la couronne.
George VI s'appelait en fait Albert, et était connu sous le sobriquet de "Bertie". La reine Victoria fut baptisée Alexandrina, dite Drina.
Au nombre des rares certitudes figure celle que de nombreux petits Britanniques seront affublés du prénom choisi par Kate et William, dans les années à venir.


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