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Le parquet général de Laâyoune ordonne l'ouverture d'une enquête judiciaire : Plainte contre les fauteurs de troubles


Ahmadou El-Katab
Mercredi 27 Octobre 2010

Le parquet général de Laâyoune ordonne l'ouverture d'une enquête judiciaire : Plainte contre les fauteurs de troubles
Un groupe d'individus, parmi lesquels figure le dénommé «Ahmed Daoudi» , alias «Djeija», dont la Gendarmerie Royale de Laâyoune a annoncé hier l'arrestation, a tenté de forcer, dimanche, un barrage à proximité du campement de G'Deim Izik dressé à une vingtaine de kilomètres de Laâyoune, au début du mois d'octobre courant, pour attirer l'attention des autorités sur la précarité de leur situation et formuler des revendications socioéconomiques.
Une plainte a été déposée contre lui et ses compagnons par les membres du comité d'organisation de ce campement.
Selon la partie plaignante, il avait tenté de s'introduire dans le campement pour se venger des organisateurs qui l'avaient surpris, dans la nuit du 22 au 23 octobre, au moment où il tentait de commettre un viol sur l’une des femmes du campement. Ces personnes l'avaient alors ligoté et expulsé.
Mû par un désir de vengeance, ajoutent les mêmes sources, cet individu est revenu, dimanche soir, en compagnie d'autres éléments, à bord de deux voitures, munis d'armes à feu et de bombes incendiaires (cocktail Molotov).
Ils ont alors tiré trois coups de feu dans une tentative de forcer la barrière érigée par les forces publiques, indiquent les mêmes sources, soulignant que le comité d'organisation dans le campement a vite fait d'alerter les éléments de la Gendarmerie sur les agissements de cet individu, leur demandant de l'empêcher d'entrer dans le campement.
Ces mêmes sources qualifient Djeija et ses acolytes d'intrus n'ayant rien à voir avec les campeurs, ni avec leurs revendications. Il se trouvait auparavant dans le campement pour le seul motif de trafic de stupéfiants, ont-elles précisé, notant que lors de son arrestation et de son expulsion, il était dans un état d'ébriété manifeste.
Au cours de ces altercations, le jeune Najem Garhi atteint d'une balle est décédé.


Le dénommé Ahmed Daoudi a été condamné en 1993 à deux ans de prison ferme pour vol qualifié, ébriété et atteinte aux mœurs.
En 1999, il a été condamné à un an de prison ferme, assorti d'une amende de 1500 DH pour escroquerie, vol, coups et blessures.
En 2004, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour vol qualifié et récidive.
Cet individu a également été condamné en 2005 à deux ans de prison ferme pour vol qualifié et en 2006 à une année de prison ferme pour vol qualifié, viol avec violence et homosexualité.
Ahmed Daoudi faisait également l'objet d'un avis de recherche pour avoir commis plusieurs crimes à sa sortie de prison.
Trois de ses complices arrêtés à savoir, Asbane Saïd, Alaoui Sidi Mohammed et Alaoui Salek sont, à leur tour, des repris de justice déjà condamnés à des peines d'emprisonnement pour effraction du domicile d'autrui, coups et blessures, vol qualifié, ivresse publique, possession et consommation de drogues.
Il convient de signaler que suite à la plante déposée par le comité d'organisation  du campement de G'Deim Izik, le Parquet général près la Cour d'appel de Laâyoune a ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire. Il est temps donc de trouver une solution aux problèmes que pose ce camp qui fait la joie  des ennemis de notre intégrité territoriale et les choux gras de la presse étrangère inféodée aux thèses séparatistes.
Un membre du comité d'organisation de ce campement nous a déclaré : "Nous ne sommes pas opposés à l'idée d'accorder des facilités à nos frères qui rentrent des camps de Tindouf. Nous reconnaissons les souffrances qu'ils ont endurées et endurent encore dans ces camps, et les risques qu'ils ont encourus lors de leur évasion à travers des kilomètres de désert pour regagner leur mère-patrie. Mais en tant que résidents ici, nous ressentons très mal le fait que personne ne s'occupe de nous et ne compâtit aux souffrances de nos jeunes à cause du chômage, de la négligence et de la difficulté de vivre que nous subissons, nous aussi".
Aussi, se disent-ils déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.


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