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Sanae Haddadi, âgée de 27 ans, avait été sauvagement assassinée en mars 2008 à Tarragone en Catalogne (nord-est de l'Espagne) par un prétendant éconduit.
L'auteur du crime, de même nationalité, lui avait assené plusieurs coups de couteaux en pleine rue, rappelle-t-on.
Le procès du meurtrier, Mohamed Belkhair, s'était ouvert la semaine dernière.
Selon des sources judiciaires, le jury a également demandé au juge chargé de rendre le jugement de ne pas retenir les "circonstances atténuantes" comme demandé par la défense, estimant que le coupable "jouissait de toutes ses facultés mentales au moment des faits ".
Dans cette affaire, le ministère public exige une peine de 23 ans de prison ferme contre l'accusé, en qualifiant le forfait d'"assassinat", une peine assortie de trois autres années d'emprisonnement pour harcèlement et menaces.
La jeune marocaine se trouvait devant la porte de la téléboutique où elle travaillait, attendant son frère pour rentrer ensemble, lorsqu'elle avait été surprise par Mohamed Belkhair qui lui a porté plusieurs coups de couteaux mortels.
Selon la famille de la victime, le prétendant éconduit habitait le même quartier où résidait Sanaa Haddadi avec ses frères. Il avait demandé la main de Sanaa par quatre fois, mais cette dernière n'a jamais accepté sa proposition en raison de ses mauvaises mœurs.
L'assassinat de la jeune marocaine avait suscité l'émoi à Tarragone et un rassemblement de soutien à la famille de la victime avait été organisé dans la ville en présence de centaines de personnes, des Marocains et des Catalans, et de représentants des autorités de la ville.







