-
L’économie mondiale promise à des perspectives trop peu rassurantes. Quel impact pour le Maroc ?
-
Mise en avant à Tanger des efforts du Maroc en matière de lutte contre les crimes de blanchiment de capitaux
-
Signature d'un accord d'exemption de visa pour les passeports ordinaires entre le Maroc et l'Azerbaïdjan
-
Série d'entretiens de Nasser Bourita en marge du 15ème sommet islamique
-
Ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc en Gambie
Il indique, en effet, que le 28 août 2018, le Maroc et l’Algérie avaient reçu, de la part de l’Envoyé personnel, Horst Köhler, des invitations identiques pour participer à cette table ronde, afin d’échanger les vues sur les derniers développements de la question nationale et le processus politique, mené sous les auspices exclusifs de l’ONU, et examiner les aspects régionaux de ce différend.
Suite à la prompte réponse favorable du Maroc, le Secrétaire général appelle instamment l’Algérie à répondre positivement, de bonne foi et sans conditions préalables, à l’invitation de son Envoyé personnel.
L’accord du Maroc pour prendre part à cette table ronde est l’expression de son soutien constant aux efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour la relance du processus politique.
A cet égard, la résolution 2414 du Conseil de sécurité, adoptée en avril dernier, appelle les parties à parvenir «à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara, qui repose sur le compromis». Cette dernière, faut-il le rappeler, avait félicité le Maroc pour ses efforts sérieux et crédibles et consacré la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie, seule et unique voie pour résoudre définitivement ce différend régional.
L’invitation adressée au Maroc et à l’Algérie, dans les mêmes termes, répond à la demande du Royaume pour que ce pays, dont la responsabilité dans la création et le maintien de ce différend régional est avérée, participe pleinement à toutes discussions sur la question nationale.
L’appel franc et extrêmement clair du Secrétaire général, à l’adresse de l’Algérie, pour participer à la table ronde de Genève, traduit la volonté des Nations unies de mettre Alger devant ses responsabilités. Il répond aux dispositions de la résolution 2414, qui a fermement demandé à l’Algérie «d’apporter une contribution importante au processus politique et de s’engager plus avant dans les négociations».