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A cet égard, le ministre a salué l'esprit de solidarité que le Japon a exprimé envers les pays arabes dans la lutte contre le nouveau coronavirus, ainsi que les aides octroyées par le gouvernement nippon pour surmonter cette épreuve et atténuer ses répercussions, précisant que le Maroc, à titre d’exemple, a bénéficié d'un soutien sous forme de prêt de 200 millions de dollars à des conditions préférentielles, en plus de diverses subventions pour faire face aux impacts social et économique de la pandémie".
D’autre part, Nasser Bourita a indiqué que le point "Sécurité maritime, droit international et sécurité énergétique", quifait partie de l’ordre du jour de cette réunion reflète,sans aucun doute, l’importance de cette question pour les parties arabe et japonaise, et ce pour deux raisons, premièrement la région arabe représente un facteur d'équilibre et de stabilité pour les approvisionnements énergétiques dans le monde et deuxièmement le partenaire japonais importe environ 90% de ses besoins énergétiques des pays de la région. "Partant de la logique de l'intérêt mutuel, nous sommes appelés aujourd'hui à adopter une approche commune englobant un effort international qui dépasse les frontières institutionnelles traditionnelles, pour garantir le respect de la sécurité et la stabilité des passages maritimes dans la région arabe, de façon à contribuer à la fluidité du trafic", a-t-il insisté.
A cet égard, il a souligné que le Maroc, situé au carrefour le plus important du monde (le Détroit de Gibraltar connaît chaque jour le passage de plus de 300 navires de commerce et 500.000 tonnes de carburant), et qui conduit 95% de ses échanges commerciaux internationaux via la navigation maritime, est conscient de l'importance vitale de cette activité en tant que levier fondamental de développement et appelle à assurer la sûreté, la sécurité et la durabilité du trafic maritime. "Le Royaume souligne également la nécessité de respecter le droit international et les règles de navigation maritime, qui ne devraient être soumises à aucune contrainte ou ingérence", a-t-il ajouté.
Pour ce qui est des relations maroco-japonaises, Nasser Bourita a indiqué qu'elles représentent un modèle d'interaction fructueuse et durable, dont le succès n'a pas été entravé par la distance géographique ou la différence culturelle.
L'une des illustrations de cette interaction, a t-il ajouté, est le choix de 75 entreprises japonaises d'investir au Maroc, outre les projets économiques et sociaux réalisés par l'Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) dans diverses régions du Royaume. Ils’agit aussi de la tenue de "la 5ème Commission mixte Maroc-Japon" en janvier 2020 qui a contribué à enrichir le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion de deux nouveaux accords concernant l'encouragement et la protection des investissements et la suppression de la double imposition, a-t-il noté.
Le ministre a, de même,souligné que le Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est déterminé à promouvoir ses relations avec le Japon afin de couvrir des domaines plus larges, à œuvrer de concert pour consolider les règles de la coopération internationale fondées sur le respect de la souveraineté des Etats, leur intégrité territoriale et leurs constantes nationales, et à contribuer au soutien des excellentes relations liant les pays arabes et le Japon.
Il est question aussi de renforcer les relations de partenariat et de coopération entre le Japon et les pays africains, notamment dans le cadre de la "Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique", sur laquelle le Royaume mise en tant que plateforme pour mettre en œuvre des projets de développement économique et social qui servent les intérêts du continent, et non pour les entraver de soumissions politiques stériles, a-t-il poursuivi.