Ainsi, le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants, assurant pleinement sa mission de suivi et de contrôle de la gestion gouvernementale des affaires publiques, a interpellé le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, sur la stratégie suivie ou préconisée pour promouvoir l’investissement national et étranger.
A cet égard, le député parlementaire Abderrahim Chahid, président du Groupe d’opposition ittihadie à la Chambre des représentants, a souligné que «l’investissement constitue un levier central du développement spatial, de la création d’opportunités d’emploi… », tout en mettant l’accent sur l’impératif d’une « nouvelle lecture des politiques nationales d’investissement à la lumière des mutations internationales et des répercussions économiques et financières de la pandémie de Covid ».
Là-dessus, les députés parlementaires usfpéistes ont réclamé du gouvernement le dévoilement des résultats réalisés à la suite de la mise en application de la loi 47-18 relative à la réforme des centres régionaux d’investissement de même que des mesures prises pour la consolidation des aptitudes des entreprises nationales en matière d’investissement et de création d’emplois…
Par ailleurs, le Groupe parlementaire d’opposition ittihadie a adressé à la ministre de l’Economie et des Finances une question ayant trait à la situation juridique des parcelles de terre agricoles affiliées au domaine public, distribuées auparavant aux petits agriculteurs en vertu du Dahir relatif à la réforme agraire de l’an 1975.
A ce propos, le député parlementaire usfpéiste Abdelkader Ettaher a interpellé le gouvernement revendiquant qu’il mette un terme à la situation d’attentisme et de flou que vivent des milliers d’agriculteurs depuis plus de 4 décennies, appelant à leur intégration parmi les dispositions de la loi 63-18 qui réglementent le processus de libération des terres concernées par la réforme agraire de manière à leur permettre de bénéficier de leur droit à la propriété intégrale des terres qu’ils exploitent depuis les années 70.
D’autre part, les deux députés parlementaires ittihadis Mohamed El Bouaâmri et Hamid Edarrak ont abordé la problématique de la hausse persistance des tarifs des produits de consommation, contrairement au recul de la moyenne générale de l’inflation.
Dans ce sillage, le Groupe d’opposition ittihadie a déploré que les tarifs ne soient pas accessibles pour les classes moyennes et vulnérables, indiquant que les spéculations et l’accaparement des chaînes de distribution constituent l’une des principales causes de l’inflation.
Ainsi les députés parlementaires usfpéistes ont interpellé le gouvernement revendiquant la conception d’un plan d’action urgent dédié aux suivi et contrôle des marchés et à la lutte contre le monopole et les spéculations afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens qui est confronté à « une pression inédite ».
D’un autre côté, concernant le volet social, le Groupe socialiste-opposition ittihadie a adressé au ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences une interrogation se rapportant à l’inclusion sociale et économique des marchands ambulants.
Dans ce cadre, les deux parlementaires usfpéistes, El Hassan Lachguar et Abdelkader Ettaher, ont souligné que cette catégorie sociale joue un rôle social crucial en matière de résorption du chômage mais pâtit tout de même d’une situation de vulnérabilité constante. Ils ont, en conséquence, réclamé de rendre publique la politique gouvernementale que le gouvernement adopte ou préconise à même d’intégrer les marchands ambulants dans la sphère de l’économie structurée…
En somme, les interpellations et interrogations des députés parlementaires membres du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants, épaulés par les conseillers parlementaires ittihadis, n’ont de cesse de se déployer avec grande détermination, attachés à leur mission de porte-voix des doléances et attentes des citoyens, dans l’action assidue, de relever les défaillances et insuffisances observées dans la gestion des affaires publiques en vertu de leurs responsabilités constitutionnelles et institutionnelles à l’égard de la population, particulièrement les catégories sociales vulnérables.
Rachid Meftah







